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Mali: une journée chômée pour ''magnifier'' la mobilisation contre les sanctions de la CEDEAO

Mali: une journée chômée pour ''magnifier'' la mobilisation contre les sanctions de la CEDEAO

Le gouvernement de la transition malienne a institué une « journée de la souveraineté retrouvée » qui sera commémorer le 14 janvier de chaque année. Ceci, pour « magnifier la grande mobilisation (…) pour dénoncer les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO et de l'UEMOA contre le Mali ».

Le gouvernement de la transition malienne a institué une « journée de la souveraineté retrouvée » qui sera commémorer le 14 janvier de chaque année. Ceci, pour « magnifier la grande mobilisation (…) pour dénoncer les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO et de l'UEMOA contre le Mali ».

assimi-goita-junte-mali-cedeao-uemoaLe Colonel Assimi Goïta, président de la transition du Mali

Le 14 janvier est désormais marqué dans les annales du Mali. La journée déclarée chômée et payée par le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta. L’information a été donnée par le ministre de l'administration et de la décentralisation et porte-parole du gouvernement à travers un communiqué, mercredi 11 janvier 2023.

Le Colonel Abdoulaye Maïga apprend que le 14 janvier dénommé "Journée de la souveraineté retrouvée" a été déclaré chômé et payé pour « magnifier la grande mobilisation, inédite et historique des millions de Maliens de l'intérieur, de la diaspora, ainsi que des amis du Mali, pour dénoncer les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO et de l'UEMOA contre le Mali ».

En janvier 2022, faute d'accord sur le calendrier de la transition avec les autorités maliennes, la CEDEAO et l'UEMOA ordonnaient la fermeture des frontières avec le Mali au sein de l'espace sous-régional et la suspension des échanges autres que de produits de première nécessité. Il s'agit d'une manière pour les institutions sous-régionales de forcer la main aux autorités de transition du Mali à adhérer au calendrier de 12 à 16 mois de transition avant les élections législatives et présidentielle.

C'est donc pour se souvenir de la date de la prise de ces sanctions qualifiées par Bamako "d'injuste" que le président Assimi Goïta a pris l'initiative de déclarer le 14 janvier "Journée de la souveraineté retrouvée". Plusieurs activités seront menées pour la commémoration de cette journée, mentionne le communiqué.

Les objectifs de ces dernières, informe le porte-parole du gouvernement, sont entre autres de renforcer le sentiment patriotique ; célébrer le drapeau national, emblème de la patrie ; saluer le courage, la détermination et la résilience des Maliens ; renforcer la conscience d'appartenance à la nation malienne et de réaffirmer l'attachement à la souveraineté.