Dorothé Sossa, président de la Cour constitutionnelle du Bénin
Message de Dorothé Sossa au collège de médecins désigné pour examiner les candidats à l’élection présidentielle de 2026. Vendredi 17 octobre 2025, deux des trois médecins missionnés pour évaluer l’état de bien-être physique et mental des candidats ont prêté serment devant la cour constitutionnelle à Cotonou.
Dans son discours d’envoi en mission, le président de la plus haute juridiction a fait savoir aux médecins que leur désignation est ''un privilège''. « Vous avez été choisis parmi tant d'autres pour orienter les conseillers de la Cour sur les candidats qui sont physiquement et mentalement aptes pour exercer pendant de longues années – cinq années, c'est long – les éminentes fonctions de président et de vice-président de la République et sur celles qui ne le sont pas », a-t-il fait remarquer. Dorothé Sossa souligne également que cette mission est « une mission républicaine d'une importance majeure, délicate et susceptible d'impacter l'avenir » du Bénin.
Il martèle qu’« elle doit être exclusive de toute complaisance ». A ce sujet, leur dit-il, « Si vous vous trompiez ou si vous l'accomplissiez avec légèreté, vous induisez la Cour en erreur et vous auriez trompé le peuple béninois tout entier. Vous auriez ainsi hypothéqué l'avenir de cette nation, son rayonnement et son développement ».
De façon précision, le collège de médecins a pour mission de :
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procéder à la discussion diagnostique de chaque candidat en vue de retenir le diagnostic final ;
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établir un rapport médical unique pour chaque candidat selon le même protocole classique dans lequel seront consignées les anomalies et la conduite à tenir ainsi que les commentaires subséquents;
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tirer la conclusion qui s'impose.
À la fin de leur mission, les médecins déposent leur rapport sous pli confidentiel au secrétaire de la cour constitutionnelle. « Dans ce rapport seront consignés les anomalies et la conduite à tenir, ainsi que les commentaires subséquents. Une conclusion sera tirée en précisant si, oui ou non, le candidat examiné jouit d'un état complet de bien-être physique et mental et s'il est apte à exercer la fonction à laquelle il postule », a rappelé Dorothé Sossa lors de la prestation de serment des Professeurs François Tognon Tchegnonsi, médecin psychiatre et Léopold Houétondji Codjo, médecin cardiologue.
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