5 ans de prison ferme. C’est la peine prononcée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) contre une jeune dame au Bénin. Réputée être la « patronne » des cybercriminels du Bénin, la jeune dame a été reconnu, jeudi 4 mai 2023, par la juridiction spéciale basée à Porto-Novo, coupable de complicité d’escroquerie via internet.
La « patronne » comme on la surnomme a été interpellée par l’Office central de répression de la cybercriminalité le 23 février 2023 à Yénawa à Akpakpa, quartier de Cotonou, la capitale économique du Bénin. Lors de son interpellation, environ soixante cartes bancaires de pays étrangers a été retrouvée en sa possession.
Présentée au parquet spécial, elle a été placée en détention préventive. Le parquet spécial a décidé de la poursuivre pour des faits de cybercriminalité. Après quelques jours en détention préventive, la « patronne » a comparu devant la juridiction spéciale le 30 mars 2023.
Après les débats, le parquet spécial près la CRIET a demandé à la Cour de céans de retenir la prévenue dans les liens de la justice pour les faits de cybercriminalité et la condamner à cinq ans de prison dont trois ans de prison ferme. Le parquet spécial a demandé également à la Cour de condamner la « patronne » à la somme d’un million (1 000 000) francs CFA.
Dans son délibéré, la Cour a requalifié les faits de cybercriminalité en complicité d’escroquerie via internet. Les juges ont condamné la « patronne » à cinq ans de prison ferme et à une amende d’un million francs CFA. C’est dire que, sauf un verdict contraire éventuellement en appel, la « patronne » passera les cinq prochaines années de sa vie en prison.
LIRE AUSSI:
commentaire
commentaire