Candide Azannaï, ex-ministre délégué chargé de la Défense et chef du parti Restaurer l'Espoir
Candide Azannaï et la résistance nationale condamnent la tentative de coup de force contre le président Patrice Talon. A la sortie d’une session extraordinaire conjointe tenue, mardi 9 décembre 2025, la Coordination nationale de la résistance nationale et le parti Restaurer l'espoir (RE) ont dénoncé le coup de force manqué contre le régime de Patrice Talon.
Dans leur déclaration issue de la session conjointe, la Coordination nationale de la résistance nationale et le parti Restaurer l'espoir (RE) ont condamné une « crapuleuse barbarie ». La session a constaté avec « révérence le sacrifice de toutes les victimes innocentes ». Elle a rendu un vibrant et profond hommage aux respectueuses mémoires des victimes et en présentant à leurs familles et proches ainsi qu'à toute la nation béninoise ses vives et profondes condoléances.
Candide Azannaï et ses pairs ont également adressé leurs compassions et leurs solidarités aux Forces armées béninoises. Pour eux, aucun motif ne peut justifier ce qui s'est passé le 07 décembre 2025. « La Coordination nationale de la résistance nationale et le parti Restaurer l'espoir (RE) condamnent sans réserve et par principe l'intrusion et le recours à la violence sous toutes ses formes dans la vie de la Nation et principalement dans la vie politique », peut-on lire dans la déclaration.
Violation du pacte de la Conférence nationale de 1990
L’ancien ministre délégué chargé de la défense et ses pairs de la résistance n’ont pas de doute sur la nature de cette attaque contre les institutions de la République. Après un examen approfondi et sans complaisance, informe la déclaration, ils ont conclu que les événements du dimanche 7 décembre 2025 sont constitutifs d'actes criminels, hors la loi. Et ceci, « en flagrante violation du pacte national et républicain que la nation béninoise toute entière a conclu avec elle- même lors de la Conférence nationale de 1990 ».
Pour la résistance, la tentative de coup d’État est « une transgression de l'engagement solennel pris sur l'honneur par les Forces armées béninoises de s'abstenir de toute intrusion dans la vie politique et de retourner définitivement dans leurs casernes ».
« La Coordination nationale de la résistance nationale et le parti Restaurer l'espoir (RE) rappellent, s'il en était encore besoin, que la politique est du seul domaine exclusif du civil et pas du militaire. Le militaire, quant à lui, est astreint exclusivement au seul succès des armes de la République, en tout ce qui concerne les tâches de sécurité et de défense prescrites par la Constitution, souligne les résistants.
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