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Système sanitaire au Bénin: des acteurs réfléchissent sur l'amélioration de la sécurité des patients et la qualité des soins

Système sanitaire au Bénin: des acteurs réfléchissent sur l'amélioration de la sécurité des patients et la qualité des soins

Experts, autorités sanitaires et partenaires techniques se sont retrouvés à Cotonou pour deux jours d’échanges autour de la sécurité des patients et de l’amélioration continue de la qualité des soins au Bénin. C’est à la faveur de la 2è édition du Congrès annuel pour la sécurité des patients et la qualité des soins ouvert ce jeudi 18 décembre 2025.

Experts, autorités sanitaires et partenaires techniques se sont retrouvés à Cotonou pour deux jours d’échanges autour de la sécurité des patients et de l’amélioration continue de la qualité des soins au Bénin. C’est à la faveur de la 2è édition du Congrès annuel pour la sécurité des patients et la qualité des soins ouvert ce jeudi 18 décembre 2025.

Vue partielle des acteurs du système sanitaire béninois ayant pris part à l'ouverture de la 2è édition du Congrès annuel pour la sécurité des patients et la qualité des soins, ce jeudi 18 décembre 2025 à Cotonou

Vue partielle des acteurs du système sanitaire béninois ayant pris part à l'ouverture de la 2è édition du Congrès annuel pour la sécurité des patients et la qualité des soins, ce jeudi 18 décembre 2025 à Cotonou

La Sécurité des patients et l’amélioration continue de la qualité des soins sont au cœur des priorités du gouvernement dans le secteur de la Santé. C’est pourquoi s’est tenu les 18 et 19 décembre 2025 au Palais de Congrès de Cotonou, la 2è édition du Congrès annuel pour la sécurité des patients et la qualité des soins.

 

Initiée par l’Autorité de régulation du secteur de la santé (ARS), cette rencontre a rassemblé les acteurs clés du système sanitaire national autour d’un objectif commun : consolider les acquis et impulser des actions concrètes dans les établissements de santé.

 

La cérémonie d’ouverture tenue, jeudi 18 décembre, a donné le ton d’un rendez-vous placé sous le signe de la continuité. Lucien Dossou-Gbété, président de l’ARS, a rappelé le chemin parcouru depuis la première édition. « La 1ère édition a eu lieu en décembre 2024 et a permis de faire, avec tous les acteurs de l’écosystème sanitaire national, le point du déploiement du dispositif pour la sécurité des patients », a-t-il déclaré, avant de souligner qu’« aujourd’hui, le déploiement du dispositif est une réalité dans plus de 90 % des établissements de santé ouverts et exploités au Bénin ».

 

Placée sous le thème « La sécurité du patient au Bénin : de la politique nationale aux actions concrètes dans les établissements de santé », l’édition 2025 marque une évolution notable. « Ce rassemblement a désormais un nom : le Congrès annuel pour la sécurité des patients et la qualité des soins (CASQ) », a précisé Lucien Dossou-Gbété, évoquant également l’ouverture du congrès sur l’extérieur.

 

Le ministre de la Santé, Benjamin Hounpkatin, a mis en avant la portée stratégique du congrès. « Il permet d’identifier ensemble les défis prioritaires, de promouvoir l’innovation et de renforcer une communauté nationale de pratique », a-t-il affirmé.

 

Il souligne que l’événement « est en train de devenir le centre énergique de la réflexion stratégique sur la qualité des soins ». S’adressant aux professionnels de santé, il a rappelé leur rôle central : « Vous êtes les premiers artisans de la sécurité des patients… Vous êtes les gardiens de la confiance et les acteurs du changement ».

 

Au nom des partenaires techniques et financiers, le représentant résident de l’OMS au Bénin, Konan Kouamé Jean, a salué les avancées enregistrées. « Le renforcement du cadre institutionnel, la montée en puissance de l’ARS et l’instauration progressive d’une culture de qualité et de redevabilité constituent des avancées majeures », a-t-il déclaré.

 

Il a rappelé qu’« jusqu’à un patient hospitalisé sur dix en Afrique subit un événement indésirable ». Pour l’OMS, a-t-il ajouté, « la sécurité des patients n’est pas une question secondaire, mais un enjeu majeur de santé publique, de droits humains et de justice sociale ».

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