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Contrôle parlementaire de la dette publique : des députés béninois participent à la 11è conférence de Waapac à Abuja

Contrôle parlementaire de la dette publique : des députés béninois participent à la 11è conférence de Waapac à Abuja

Une délégation de parlementaires béninois est à Abuja au Nigéria pour la 11è conférence, doublée de l'Assemblée générale annuelle, de l'Association des Commissions des finances de l'Afrique de l'Ouest (Waapac). Les travaux se dérouleront du 8 au 12 septembre 2025.

Une délégation de parlementaires béninois est à Abuja au Nigéria pour la 11è conférence, doublée de l'Assemblée générale annuelle, de l'Association des Commissions des finances de l'Afrique de l'Ouest (Waapac). Les travaux se dérouleront du 8 au 12 septembre 2025.

Le contrôle parlementaire de la dette publique au cœur de la 11e Conférence et Assemblée générale annuelle du Waapac à Abuja au Nigéria à laquelle le Bénin y participe. L'Association des Commissions des finances de l'Afrique de l'Ouest tient du 8 au 12 septembre 2025, sa 11è conférence doublée de son assemblée générale annuelle.

 

La rencontre regroupe les membres des Commissions des finances des pays de l’Afrique l’Ouest. Cette 11è conférence du Waapac a pour thème général : « Renforcer le contrôle parlementaire de la dette publique : rôle des commissions des finances et des comptes publics ». La conférence vise à renforcer les capacités des comités de contrôle parlementaire et des comités de finances.

 

L’objectif final est de permettre à ces comités des finances de jouer un rôle plus efficace dans la garantie de la transparence, la légalité et de l'optimisation des ressources dans le domaine des emprunts et de la gestion des dettes. Le Bénin est fortement représenté à ce rendez-vous. Une délégation de parlementaires béninois est conduite par le député Gérard Gbénonchi, président de la commission des finances et des échanges de l'Assemblée nationale.

 

Dans son intervention, Gérard Gbénonchi a relevé l'importance du rôle du contrôle parlementaire dans une bonne gestion de la dette publique. Selon lui, il est important de garder espoir en un lendemain meilleur. « Au bout des cinq jours de travaux, des recommandations fortes seront faites à l'endroit des Commissions des finances des Parlements membres de la Waapac pour que nous puissions en tant que parlementaires jouer notre rôle de surveillance de la dette des États afin que ces dettes soient des saines qui impulsent la croissance et non des instruments de sous développement », a-t-il souhaité.

 

L’équilibre de la dette publique

 

La dette publique ne doit pas constituer une facteur de fragilité pour les Etats émergents. Selon Bamidélé Salam, président de la commission des comptes publics de la Chambre des représentants du Nigeria, la dette publique doit rester soutenable.

 

« S'il est largement admis que la dette publique demeure un instrument essentiel de financement du développement, en particulier dans les économies émergentes, il convient de souligner que cette dette doit rester soutenable, transparente et justifiable », a-t-il souligné.

 

Il a également évoqué la caractère indispensable d’un contrôle parlementaire. Ceci, pour garantir que l'accumulation de la dette ne devienne pas une voie vers une crise budgétaire ou une injustice inter-générationnelle. Le président s’est référé aux prouesses de son organisation qui a facilité le recouvrement direct de 200 milliards de Nairas de perte de recettes pour le gouvernement fédéral en 2024.

 

En dehors de Gérard Gbénonchi, la délégation béninoise est composée des députés Nouréinou Atchadé, Mounifa Karim épouse Kpétoni, Nicaise Fagnon et Réginal Koumagbèafidé. 

 

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