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CEDEAO : le principal dossier au menu du sommet en Guinée-Bissau

CEDEAO : le principal dossier au menu du sommet en Guinée-Bissau

La CEDEAO va se tenir, dimanche 9 juillet 2023, un sommet en Guinée-Bissau. Cette réunion des chefs d’Etat et de gouvernement va se consacrer prioritairement à l’examen des avancées de la transition dans au Mali, en Guinée et au Burkina-Faso en tenant compte des chronogrammes retenus.  

La CEDEAO va se tenir, dimanche 9 juillet 2023, un sommet en Guinée-Bissau. Cette réunion des chefs d’Etat et de gouvernement va se consacrer prioritairement à l’examen des avancées de la transition dans au Mali, en Guinée et au Burkina-Faso en tenant compte des chronogrammes retenus.  

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Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO vont se réunir, dimanche 9 juillet 2023 en Guinée-Bissau, pour un sommet de l’organisation. Le plus important dossier à l’ordre du jour, apprend RFI, est celui concernant la situation au niveau des trois pays de la région où l’ordre constitutionnel a été mis à mal. Il s’agit du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée où les militaires sont au pouvoir et conduisent la transition vers le retour à l’ordre démocratique. A l’occasion du sommet en Guinée-Bissau, les chefs d’Etat et de gouvernement vont évaluer la transition militaire au niveau de ces trois pays.

La transition au niveau des trois pays n’évolue pas de la même manière. Au Mali, les autorités de transition ont organisé le 18 juin 2023, un référendum constitutionnel. Ce scrutin marque « la première échéance électorale convenue avec la CEDEAO avec, en ligne de mire, la présidentielle de février 2024 », indique le média français. Mais, ce référendum a engendré des contestations du côté des partis politiques de l’opposition et de la société civile.

Outre cela, le pays a pris du retard dans le chronogramme électoral initialement retenu. Suivant ce chronogramme, les élections communales devraient avoir eu lieu en juin 2023. Mais ces consultations électorales n’ont pas eu lieu. Aucun calendrier n’a été communiqué par les autorités pour parler de leur tenue.

En Guinée, les chefs d’Etat vont faire le point de la réalisation des objectifs que se sont fixés les autorités de la transition. C’est vrai que la CEDEAO s’est engagée à aider ce pays pour la mobilisation des ressources nécessaires (près de 650 millions d'euros) à la réalisation des dix objectifs fixés.

Concernant le Burkina Faso, il sera surtout question de voir si le contexte sécuritaire a évolué dans le bon sens. La CEDEAO doit aussi se pencher sur le sujet de l'élection présidentielle prévue pour juillet 2024. L’organisation avait demandé aux autorités de transition « d'actualiser et de préciser le calendrier électoral ». Ce qui n’a pas été fait depuis un an.

La position des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur l’évolution de la transition dans ces pays est très attendue.