Wilfried Léandre Houngbédji n’est pas d’accord avec Louis Philippe Houndégnon sur son salaire de retraité d’office. Dans un entretien, l’ancien directeur général de la police nationale a critiqué la décision prise par le gouvernement d’envoyer 315 officiers et sous-officiers de la police à la retraite d’office.

L'ex-patron de la police béninoise trouve que la décision a été prise « sans aucune forme de procédure, sans aucun texte ». L'ex-flic a indiqué que son salaire a été divisé par quatre contrairement aux mesures qu’avaient annoncées le gouvernement.

Cette affirmation, selon le porte-parole du gouvernement, paraît fausse. « J’ai noté beaucoup de contre-vérités dans ce qui a été dit. Il dit que son salaire a été divisé en quatre. Non ! Il n’y a aucun d’entre eux qui peut dire ça. J’attends sa fiche de paie pour comparer », a répondu Wilfried Léandre Houngbédji.

Le Secrétaire général adjoint du gouvernement (SGAG) est persuadé que l’ex-DG de la police nationale est en erreur. « Si on enlève les primes de responsabilités éventuelles qu’il avait ou qu’il a pu avoir net au moment où il partait, je suis convaincu que son salaire ne peut avoir été divisé par quatre », a-t-il soutenu. Le porte-parole a signifié que l’affirmation de Louis Philippe Houndégnon ne peut être vraie à moins qu’il y ait une raison particulière. Et dans ce cas, il a demandé au flic de lui apporter « la preuve ».

Wilfried Léandre Hougbédji a déploré la gravité des affirmations de l’ex-DG de la police nationale lors de son entretien. Pour le porte-parole du gouvernement, la gravité de ses affirmations ne font pas du bien pour l’ancien patron de la police.

« Pour quelqu’un comme Houndégnon dont on connaît la réputation à l’époque, que sa position actuelle l’amène à dire des choses qui s’assimilent à de la subversion, qui s’assimilent même à de l’attentat au moral des troupes, c’est un crime et Mr Houdégnon le sait », a lâché le SGAG.