politique

Côte d'Ivoire : Guillaume Soro rejoint Gbagbo pour une union de l'opposition contre Ouattara

Côte d'Ivoire : Guillaume Soro rejoint Gbagbo pour une union de l'opposition contre Ouattara

Ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a répondu, vendredi 9 août 2024, à l’appel de l’ex-président Laurent Gbagbo pour une union des forces politiques de l’opposition contre le régime du chef de l’État, Alassane Ouattara.

Ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a répondu, vendredi 9 août 2024, à l’appel de l’ex-président Laurent Gbagbo pour une union des forces politiques de l’opposition contre le régime du chef de l’État, Alassane Ouattara.

Guillaume Soro et Laurent Gbagbo

Guillaume Soro et Laurent Gbagbo

Un soutien de taille pour Laurent Gbagbo. Président du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) et candidat à l’élection présidentielle de 2025, il avait lancé, le 14 juillet 2024, un appel à l’union des forces politiques de l'opposition contre le régime de l’actuel président Alassane Ouattara. Dans une déclaration publiée ce vendredi 9 août 2024, l’opposant Guillaume Soro et président du mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) a répondu favorablement à cet appel. 

 

‘’Face à l'exclusion systématique et à l'inefficacité du régime actuel, GPS estime que la seule voie possible est l'unité pour rétablir une compétition politique équitable, inclusive et transparente en Côte d'Ivoire’’, lit-on dans la déclaration. 

 

Pour le mouvement GPS, aujourd’hui, ‘’la Côte d’Ivoire se trouve à un moment charnière’’ et ‘’ il est impératif de construire une coalition forte et cohérente, capable de proposer une alternative crédible à un régime sclérosé qui plonge le pays dans la crise, la pauvreté, la violence et la corruption’’. Il est temps, poursuit-il, ‘’de dépasser les atermoiements et les contradictions secondaires et futiles’’.

 

Condamné en 2018, à 20 ans de prison dans l’affaire du casse de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Laurent Gbagbo est privé de ses devoirs civiques. L’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, lui, a vu son nom retiré de la liste électorale après sa condamnation à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux ». Les deux leaders de l’opposition ivoirienne étaient hors-jeu lors des communales de 2023. 

 

Dans sa déclaration du vendredi 9 août 2024, le GPS explique que ‘’la situation actuelle, avec l'exclusion arbitraire et injuste de (ces, Ndlr) deux leaders des listes électorales pour les élections de 2025, renforce l'urgence’’ de l’union des forces de l’opposition contre le régime d’Alassane Ouattara. Il justifie également ce soutien à Laurent Gbagbo par ‘’l'exclusion systématique et à l'inefficacité du régime actuel’’. Le mouvement politique se déclare prêt ''à engager des discussions pour définir les modalités d'une collaboration sincère avec le PPA-CI ainsi qu'avec toutes les forces politiques de l'opposition qui jugent nécessaire de rétablir la pleine éligibilité de nos leaders et concourir à l’obtention d’élections transparentes et libres''. 

0 commentaire

0 commentaire