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Déstabilisation du Niger : le Nigéria réfute les accusations de Niamey

Déstabilisation du Niger : le Nigéria réfute les accusations de Niamey

Abuja a réfuté, samedi 21 décembre 2024, les accusations du Niger selon lesquelles le Nigéria abrite des bases militaires françaises et sert de base arrière pour des tentatives de déstabilisation contre le régime Tiani.

Abuja a réfuté, samedi 21 décembre 2024, les accusations du Niger selon lesquelles le Nigéria abrite des bases militaires françaises et sert de base arrière pour des tentatives de déstabilisation contre le régime Tiani.

Bola Tinubu, président du Nigéria

Bola Tinubu, président du Nigéria

Le Nigéria soutient-il la France dans un projet de déstabilisation du Niger ? La réponse est non. Kimiebi Imomotimi Ebienfa, porte-parole du ministère nigeriane des affaires étrangères a rejeté, samedi 21 novembre 2024, en bloc les accusations de Niamey selon lesquelles le Nigéria complote avec la France pour déstabiliser le régime du Général Abdourahamane Tiani. 

 

« Le Nigeria n’a pas renoncé à servir de base arrière à la déstabilisation du Niger en complicité avec certaines puissances étrangères et les dignitaires de l’ancien régime auquel il offre un refuge assorti de prise en charge », avait écrit le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, le mercredi 18 décembre 2024 dans un communiqué. 

 

Pour Abuja, « ces allégations sont sans fondement et doivent être rejetées dans leur intégralité ». Le porte-parole de la diplomatie nigériane souligne « que les relations entre le Nigéria et la France ont toujours été cordiales et qu'elles sont guidées par le respect mutuel, la dignité et la non-ingérence dans les affaires intérieures de l'autre ». 

 

 

Citant de « récentes révélations », le ministre nigérien des affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré faisait constater une certaine complicité de « l’appareil sécuritaire nigérian dans les attaques du pipeline Niger-Bénin aux environs de Dioundou et Bella, Lido et Karakara ». Mais également la complicité avec une entreprise œuvrant à partir du Nigéria en étroite complicité avec les fugitifs de l’ancien régime de Mohamed Bazoum visant à mettre à feu et à sang, les villes et villages du Niger.

 

Le Nigéria n’est mêlé ni de près ni de loin dans cette attaque du 13 décembre 2024, à Gaya, région de Dosso au Niger, clame la diplomatie nigériane. « Le gouvernement du Nigéria présente ses condoléances au gouvernement du Niger pour l’attaque regrettable contre l’oléoduc, mais informe que les auteurs de l’attaque n’ont reçu ni le soutien ni l’aide des autorités nigérianes. Le Gouvernement du Nigéria est fermement engagé dans la lutte contre le terrorisme et ne tolérera ni ne soutiendra les activités de tels groupes », a clarifié Abuja. 

 

Kimiebi Imomotimi Ebienfa assure de la disponibilité du Nigéria à continuer à explorer tous les moyens pacifiques pour maintenir ses relations cordiales avec la République du Niger dans l'intérêt des peuples des deux pays ».

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