Ça chauffe pour les couples qui se séparent en Corée du Nord. Ils sont désormais sévèrement punis. Contraire aux valeurs de la famille prônées par le régime communiste, le divorce est considéré comme un crime passible d'une peine de travaux forcés allant d'un à six mois.

Cette mesure vise à réduire le nombre croissant de divorces, qui a fortement augmenté depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cette hausse significative des ruptures serait aggravée par les difficultés économiques causées par la pandémie, entraînant des tensions et des violences au sein de nombreux foyers, selon les informations de  Radio Free Asia.

Si les mères divorcées ont la possibilité de sortir des camps les soirs pour s'occuper de leurs enfants, il n’en demeure pas moins que leurs peines sont souvent plus sévères que pour les hommes. Motif avancé : elles sont plus nombreuses à demander le divorce, car fréquemment victimes de violences de la part de leurs époux. 

« Il y a environ 80 femmes et 40 hommes emprisonnés dans le camp de travail du comté », a- déclaré à Radio Free Asia, une femme divorcée qui venait de terminer trois mois au sein du camp de travail dans la province de Pyongan du Sud.

Auparavant, seule la personne demandant le divorce était envoyée au camp de travail. Et ce, même si elle était victime de violences.