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Affaire du parrainage de Sodjinou : le député Ouassagari justifie la demande de report de l’audience à la Cour

Affaire du parrainage de Sodjinou : le député Ouassagari justifie la demande de report de l’audience à la Cour

La Cour constitutionnelle devait examiner, lundi 20 octobre 2025, le recours du député Abdel Kamar Ouassagari contre l’ordonnance du Tribunal de Cotonou ayant conduit à l'annulation du parrainage de Michel Sodjinou. Mais, à l’audience spéciale, le requérant a évoqué une raison pour solliciter et obtenir le report de l’audience.

La Cour constitutionnelle devait examiner, lundi 20 octobre 2025, le recours du député Abdel Kamar Ouassagari contre l’ordonnance du Tribunal de Cotonou ayant conduit à l'annulation du parrainage de Michel Sodjinou. Mais, à l’audience spéciale, le requérant a évoqué une raison pour solliciter et obtenir le report de l’audience.

Les Sages de la Cour constitutionnelle devaient examiner le recours introduit par Abdel Kamar Ouassagari, député membre du parti Les Démocrates, contre l’ordonnance du Tribunal de Cotonou ayant conduit à l’annulation du parrainage de Michel Sodjinou. Mais, à la surprise générale, à peine commencé lundi 20 octobre 2025, l’audience sur le dossier a été reportée.

 

Présent à la barre lors de l’audience spéciale, Abdel Kamar Ouassagari a sollicité un report, invoquant l’apparition d’éléments nouveaux survenus la veille, dimanche 19 octobre. Ces éléments, selon lui, viendraient renforcer sa requête et méritent d’être versés au dossier. La Cour a accédé à sa demande et a reporté l’examen de l’affaire au jeudi 23 octobre.

 

À l’issue de l’audience, le député s’est exprimé devant la presse pour justifier sa démarche. « Nous avons demandé un report parce qu’il y a eu, dans la journée d’hier, des éléments nouveaux qui viennent renforcer notre requête. » Confiant, il affirme croire en une issue favorable. « Nous sommes sûrs que jeudi, le droit sera dit. La démocratie béninoise sera restaurée, car nous disposons d’éléments solides, y compris la propre jurisprudence de la Cour constitutionnelle qui soutient notre position », a confié le député.

 

Pour Abdel Kamar Ouassagari, l’enjeu de cette décision dépasse le simple cas du parrainage. Selon lui, « de la décision qui va sortir de la Cour constitutionnelle, dépendront beaucoup de choses dans le pays ». Il espère que la sagesse va gagner les Sages, lors de la prise de leur décision et que le duo candidat du parti Les Démocrates va se retrouver dans le starting-block pour la présidentielle du 12 avril 2026.

 

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