Yoweri Museveni, Président de l'Ouganda depuis 40 ans
Il n’est pas encore prêt à renoncer au pouvoir. En Ouganda, Yoweri Museveni va se présenter à la prochaine élection présidentielle. Tanga Odoi, président de la commission électorale du Mouvement de Résistance Nationale (NRM), a déclaré que Museveni se rendra le 28 juin au siège du parti pour retirer les formulaires de candidature, tant pour la présidence qu'en tant que chef du parti.
“Son Excellence le Président @KagutaMuseveni devrait choisir les documents de candidature ce samedi dans les bureaux de la Commission électorale du NRM (CE) pour conserver les postes de président du NRM et de porte-drapeau présidentiel du parti lors des élections de 2026.”, a annoncé le parti dans un message sur X.
S’il est investi, il portera les couleurs du NRM pour un septième mandat consécutif.
H.E. President @KagutaMuseveni is expected to pick nomination papers this Saturday at the NRM Electoral Commission (EC) offices as he seeks to retain the positions of the NRM chairman and party presidential flag bearer in the 2026 elections. pic.twitter.com/ROPOllGBCJ
— NRM Party (@NRMOnline) June 23, 2025
Museveni exerce le pouvoir depuis 1986, ce qui en fait l’un des dirigeants avec une longévité record au poste en Afrique. Le parti a modifié la Constitution à deux reprises, en 2005 (suppression des limites de mandats) et en 2017 (levée de la limite d’âge), afin de permettre sa candidature.
Son principal rival reste Robert Kyagulanyi, connu sous le nom de scène Bobi Wine, qui a terminé second en 2021 avec près de 35% des voix. D’après Africanews, l’opposant a d’ores et déjà confirmé, qu’il défiera à nouveau Museveni dans les urnes en 2026.
Bobi Wine, chanteur devenu politicien, dénonce régulièrement des fraudes électorales, des intimidations et la brutalité policière à l’encontre de ses partisans.
En Ouganda, le climat politique est marqué par des tensions entre forces de l’ordre et manifestants contre le régime de Museveni. Le 16 juin, Museveni a promulgué une loi ré-autorisant les tribunaux militaires à juger des civils, contrevenant à une décision de la Cour suprême et suscitant l’inquiétude d’acteurs des droits humains. L’armée est accusée d’actes de tortures sur des opposants au pouvoir en place.
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