Expérience Tebe, président du MPL
On en sait davantage sur le retrait du MPL du cadre de concertation de l'opposition. Le Mouvement populaire pour la libération a annoncé à la surprise générale son départ du Cadre de concertation de l’opposition, samedi 6 septembre 2025.
Le parti avance plusieurs raisons pour justifier sa décision. Entre autres, le parti évoque un bilan jugé insatisfaisant du cadre et le constat d’acte isolé entre les partis membres à la veille des élections générales de 2026.
Dans un nouveau communiqué parvenu à Banouto, la formation politique est revenue en détail sur les motivations de son départ du cadre de concertation de l’opposition.
« Le MPL a rejoint ce cadre avec un engagement sincère et une volonté ferme de contribuer à la création d'un environnement électoral juste, transparent et inclusif », entame-t-il.
Le parti confie qu’en participant à la coalition, ses objectifs étaient clairs : l'audit du fichier électoral, la révision du code électoral, et la confection de listes de candidatures représentatives de la diversité de notre nation.
Sur les différents points, le MPL dit avoir pleinement joué sa partition à travers « des propositions constructives ». La formation politique informe avoir « participé activement aux discussions, et manifesté une flexibilité exemplaire, allant jusqu'à une volonté de transcender les considérations identitaires au profit de l'intérêt général ».
« Nous étions prêts à faire des concessions, même à mettre de côté notre propre logo, afin de parvenir à un consensus », apprend-il.
Le MPL mentionne dans son communiqué avoir constaté que les autres membres du cadre de concertations « ont persisté dans une attitude de duplicité et d'immobilisme ». « Malgré nos efforts répétés, les blocages sont restés de mise, alimentés par des considérations personnelles et des enjeux d'ego qui nuisent profondément à l'esprit de collaboration et au vivre-ensemble », regrette-t-il.
Des objectifs non atteints
Faisant le bilan, le MPL constate que les objectifs clés n’ont pas été atteints. « On n’a pas réussi à obtenir les rapports du résultat de l'audit du fichier électoral », cite-t-il en premier. Le deuxième objectif non atteint, c’est le manque de cohésion, d’union et d’ingéniosité « pour organiser l'opposition en deux blocs forts pour partir à égalité à 10 % par accord de gouvernance pour les législatives au même titre que les deux partis de la mouvance ».
Le parti de Expérience Tebe déplore aussi le fait que le cadre n’a pas réussi à organiser les partis et mouvements membres autour d'un positionnement consensuel sur les listes de candidature pour les législatives et les communales.
Créé en novembre 2024, le cadre de concertation de l’opposition a pour objectif de réparer une « démocratie abîmée » et s'assurer que les élections générales de 2026 seront libres et transparentes. La coalition créée à l’initiative du parti Les Démocrates rassemblait le Mouvement pour la libération (MPL), la Grande solidarité républicaine (GSR), la Nouvelle force nationale (NFN) et le mouvement Nous le ferons. Désormais, il faudrait compter sans le MPL.
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