Sur les 558 suffrages exprimés lors du vote, 364 députés ont approuvé la déchéance de l’actuel gouvernement français contre 194. 15 élus se sont abstenus. Avant le vote, François Bayrou avait évoqué "une épreuve de vérité" dans son discours de politique générale devant les députés. « Cette épreuve de vérité comme chef du gouvernement, avec l'assentiment du président de la République, je l'ai voulue », a déclaré le premier ministre devant l'Assemblée nationale.
Il a affirmé que le "pronostic vital" du pays était "engagé" en raison de son "surendettement" et avait souhaité avoir le soutien de l’Assemblée nationale mais hélas. « Vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais pas d'effacer le réel. Le poids de la dette est devenu insupportable », avait-t-il lancé aux députés.
Le président Emmanuel Macron a pris acte du vote du parlement, d’après les informations de France 24. Selon Capital, c’est la première fois dans l’histoire de la 5e République française qu’un gouvernement tombe sous le coup d’un vote de confiance.
Le vote de confiance est un outil habituellement utilisé à l’issue de la déclaration de politique générale, un exercice auquel se plie chaque nouveau Premier ministre. Ce vote a pour objectif de renforcer la légitimité du gouvernement, fort de la confiance des députés.
Mais les députés du parlement ont décidé de ne pas accorder leur confiance à François Bayrou à quelques mois du vote du budget 2026.
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