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Candidature de Romuald Wadagni : Malick Gomina démontre la pertinence du choix du dauphin de Patrice Talon

Candidature de Romuald Wadagni : Malick Gomina démontre la pertinence du choix du dauphin de Patrice Talon

Le député du Bloc Républicain (BR) Malick Gomina défend la candidature du ministre des Finances Romuald Wadagni, désigné par la mouvance, et insiste sur son expérience de neuf ans aux côtés du président Patrice Talon.

Le député du Bloc Républicain (BR) Malick Gomina défend la candidature du ministre des Finances Romuald Wadagni, désigné par la mouvance, et insiste sur son expérience de neuf ans aux côtés du président Patrice Talon.

Malick Gomina, député du parti Bloc Républicain (BR)

Malick Gomina, député du parti Bloc Républicain (BR)

Le profil de Romuald Wadagni, c’est « du concret, du réel », selon Malick Gomina. Invité sur Canal 3 Bénin, vendredi 26 septembre 2025, le député du Bloc Républicain (BR) et ancien maire de Djougou, Malick Gomina, a dressé des arguments qui ont été favorables à la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance présidentielle. Il a mis en avant le parcours et la préparation de l’ancien ministre des Finances.

 

« Ce n'est pas parce que vous êtes militant dans un parti politique que vous serez nécessairement Président de la République », a d’emblée martelé le député, estimant que son camp aurait opté pour tout autre profil « mieux préparé que Romuald Wadagni » si l’occasion s’était présentée.

 

Pour lui, le ministre des Finances s’impose de fait. « Au poste qu'il a occupé ces 9 dernières années, la préparation qu'il a eue au côté du Président Patrice Talon, nous estimons qu’avec le profil qu'il a, la confiance des partenaires, il sait chercher de l'argent, nous avons besoin de l'argent dans le pays, nous voulons que ça se poursuive », a-t-il argué.

 

« C’est la première fois que nous avons eu un ministre des Finances qui a fait 9 ans » dans le gouvernement, a rappelé Malick Gomina. Pendant ces 9 années, l’élu parlementaire estime avoir vu à l’œuvre un ministre des Finances qui a « impacté » et « nous avons vu du concret, du réel ». « Le produit qu’on nous propose est un produit vendable, un produit qui a fait ses preuves », a-t-il renchéri.

 

Parlant des réalisations sous le régime Talon, l’acteur politique de la majorité soutient que « tout ce que nous sommes en train de faire, c’est avec l’argent des Béninois » et que « celui qui a permis cela, c’est Romuald Wadagni ».

 

« Au lieu qu'au lendemain des élections nous allions encore vers des chemins des inconnus », Malick Gomina préconise alors la candidature de l’argentier national qui, selon lui, représente un gage de stabilité. « Il y a quelqu'un qui est préparé à ce job et nous estimons que c'est mieux qu'on continue la marche du pays avec lui », a-t-il insisté.

 

À ceux qui s’interrogent sur la logique des partis, Malick Gomina répond que « nous avons laissé de côté nos ressentis personnels et nous avons trouvé que la marche du pays vers le progrès doit se poursuivre ».

 

Pour le député, « entre ce qui est bon pour nous et ce qui est bon pour le pays, c’est le Bénin la seule constante ». Tout le reste, poursuit-il, « est fait de variables interchangeables à volonté ».

 

L’ex-professionnel des médias soutient que la désignation commune par l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR) et le BR traduit ce compromis. « Imaginons que nous avons choisi un candidat au niveau du Bloc Républicain ; si nous étions parvenus à choisir un candidat au niveau du BR, que fera l’UPR ? », a-t-il interrogé, balayant l’idée d’un choix partisan au détriment de l’intérêt national.

 

Il estime qu’il ne sert à rien que chaque partie de la mouvance choisisse chacun un candidat alors qu’ils ont la possibilité de trouver « quelqu’un qui est bon, qui peut poursuivre l’œuvre, qui est préparé » à assurer « la relève ».

 

Le député BR assure que le vœu des membres de son parti n’est pas de diriger forcément le pays au détriment de l’intérêt de la nation mais plutôt de poursuivre les réalisations enchevêtrées depuis 2016. « Au lieu que ça soit une écume, nous voulons que ça soit le produit de quelque chose de profond qui se poursuive pour que la métamorphose du Bénin puisse se faire », a-t-il insisté.

 

Comparant enfin avec le cas de Lionel Zinsou en 2016 à celui de Wadagni, le député a marqué la différence : « Zinsou était un élément importé ». À l’inverse, a-t-il insisté, Wadagni est « acteur de l’intérieur » qui a participé à toutes les étapes du mandat de Patrice Talon.

 

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