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Manifestations contre la faim au Nigeria : des organisateurs devant la justice

Manifestations contre la faim au Nigeria : des organisateurs devant la justice

Au Nigeria, certains des organisateurs de la récente manifestation contre la faim arrêtés entre le 1er juillet et le 4 août 2024, vont être présentés, lundi 2 septembre 2024, à la Haute Cour fédérale d'Abuja.

Au Nigeria, certains des organisateurs de la récente manifestation contre la faim arrêtés entre le 1er juillet et le 4 août 2024, vont être présentés, lundi 2 septembre 2024, à la Haute Cour fédérale d'Abuja.

Le gouvernement fédéral au Nigeria poursuit certains des organisateurs de la récente manifestation contre la faim. Ces personnes arrêtées lors des manifestations contre la faim du 1er au 4 août 2024, seront, lundi 2 septembre 2024, devant la Haute Cour fédérale d'Abuja. Selon Punchng , dans l'acte d'accusation déposé par l'inspecteur général de la police, les accusés ont été accusés de « trahison, de déstabilisation du pays, d'intimidation du président et de destruction du NCC à Kano », entre autres.


L'IG a spécifiquement accusé les manifestants d'avoir agi de concert et de conspirer, dans l'intention de déstabiliser le pays, pour commettre un crime, à savoir : la trahison, entre le 1er juillet et le 4 août 2024. « Entre le 1er et le 4 août 2024, à Karshi Abuja FCT, dans la juridiction de ce tribunal, tout en agissant de concert et avec l'intention de déstabiliser le Nigéria (les accusés) ont conspiré ensemble pour commettre un crime, à savoir : incitation à la mutinerie et ont ainsi commis une infraction contraire à l'article 96 et punissable en vertu de l'article 97 du Code pénal. »

 

Les manifestations #EndBadGoveranceInNigeria, qui ont débuté le 1er août et se sont terminées le 10 août, étaient une réponse aux difficultés économiques rencontrées par les citoyens. Le média rapporte que selon les chiffres révélés par l'avocat des droits de l'homme Femi Falana, le 22 août 2024, un total de 2 111 personnes ont été arrêtées au cours des 10 jours de manifestations nationales.
Selon lui, parmi les suspects arrêtés, 1 403 au total ont été traduits devant les tribunaux et placés en détention provisoire en raison du manque de représentation légale.

 

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