Le Ghana va concrétiser son projet de construction de centrale nucléaire. Le pays a signé un accord commercial avec une société américaine. Le département d'État américain a annoncé jeudi 29 août 2024 qu’un accord a été signé entre l'entreprise locale Nuclear Power Ghana (NPG) et Regnum Technology Group, développeur américain d'un projet de petits réacteurs modulaires (SMR) utilisant la technologie NuScale Power.
L'accord a été paraphé en marge du sommet États-Unis - Afrique sur l'énergie nucléaire qui s'est tenu du 27 au 30 août à Nairobi, la capitale kenyane, entre d'une part la sous-secrétaire d'État américaine chargée du contrôle des armements et de la sécurité internationale, Bonnie Jenkins, accompagnée de la sous-secrétaire d'État adjointe au département américain de l'Énergie, Aleshia Duncan, et d'autre part du vice-ministre ghanéen de l'Énergie, Collins Adomako-Mensah, avec à ses côtés la directrice en chef du ministère ghanéen de l'Énergie, Wilhelmina Asamoah.
Les autorités ghanéennes ont donc écarté les offres du Russe Rosatom, du Sud-Coréen Kepco, du Chinois China Nuclear Corp et du Français EDF. Le pays a choisi le « petit réacteur modulaire » de l'Américain NuScale. Un réacteur à eau pressurisée classique, mais miniaturisé, comme dans un sous-marin nucléaire et appelé modulaire parce qu'il est censé pouvoir être fabriqué en série. Il n'a encore jamais été commercialisé dans le monde. Aux États-Unis, son développement devenait si coûteux qu'il a été stoppé en novembre 2023, les clients américains de NuScale ont préféré se tourner vers le solaire.
Le Département d'État américain déclare que le Ghana pourrait servir de base au nucléaire civil en Afrique. Cet accord intervient quelques jours après un accord global similaire du géant public russe Rosatom au Burkina Faso.
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