Martin Tohouénou, père du premier au Bac 2025 au Bénin se confie sur la réussite de son fils. En tête du classement des meilleurs avec une moyenne générale de 18,66 sur 20, la performance de Ford Kossi Germain Tohouénou ne laisse pas indifférent son géniteur. « Ce que tout parent souhaite avoir dans sa vie, c’est la réussite de sa progéniture », confie Martin Tohouénou à Banouto.
Le géniteur de Ford Kossi Germain Tohouénou ne cache pas sa fierté de voir son enfant faire mieux que lui. Mais pour que cela arrive, il a fallu « plusieurs années d’efforts ». Martin Tohouénou explique, en effet, qu'il n’existe, selon lui, ni « gris-gris », ni « école miraculeuse » pour fabriquer un major de Bac.
Discipline et organisation
Si Martin Tohouénou assure qu'il n'existe pas potion magique pour façonner les enfants, le succès de son fils Ford Kossi Germain qui a parfois étudié à l'aide de la torche d'un téléphone n'est pas le fruit du hasard. « Il y a toujours une programmation. Tout est organisé », a confié le père. « Sans organisation et sans rigueur, a-t-il poursuivi, rien ne peut marcher. »
Premier de sa classe depuis la classe de 6e, Ford Kossi Germain Tohouénou qui a évolué sans répétiteur a été préparé à affronter la classe suivante une fois une année terminée. « Après le Bac, il m’a dit : "Papa, après 14 ans, je me retrouve sans savoir quel est le programme que je dois attaquer pour le moment." », a appris le père dans l'entretien exclusif accordé à Banouto.
Écouter, intégrer, appliquer, c’est aussi une des méthodes qui a contribué à hisser Germain Tohouénou à la première place, selon son père. « Il a appris à écouter. Il sait ce que c’est que la rigueur et ce que ça lui rapporte », a ajouté Martin Tohouénou.
Martin Tohouénou n'est pas le seul à veiller à ce que la rigueur reste de mise dans la maison. Son épouse le suppléait dans cette tâche. En septembre 2024 quand il a été affecté à Banikoara pour des raisons professionnelles, c'est la mère qui a pris le relais. Et cela, avec brio selon leur fils. « Maman aussi a su bien gérer la maison. Elle mettait la rigueur, et puis ça a bien marché », s’en réjouit Germain Tohouénou.
Le père du jeune bachelier a aussi misé sur le matériel didactique. « Papa a mis tous les livres à disposition. Les livres que je dois pouvoir utiliser pour réussir. Tout a été fait », a confié Ford Germain Tohouénou dans un entretien à Banouto.
À travers ces témoignages, l’on déduit que la réussite scolaire découle d’une aventure collective.
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