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Le Rwanda va accueillir 250 immigrés expulsés des États-Unis

Le Rwanda va accueillir 250 immigrés expulsés des États-Unis

Après le Soudan du Sud et l’Eswatini, le Rwanda s'apprête à accueillir des migrants expulsés par les États-Unis.

Après le Soudan du Sud et l’Eswatini, le Rwanda s'apprête à accueillir des migrants expulsés par les États-Unis.

Paul Kagame, pérsident du Rwanda

Paul Kagame, pérsident du Rwanda

 250 migrants expulsés des États-Unis bientôt au Rwanda. C’est le fruit d’un accord signé en juin dernier à Kigali entre les deux pays et une première liste de dix noms a déjà été transmise par Washington.

 

« Les personnes acceptées bénéficieront d'une formation professionnelle, de soins de santé, et d'une aide à l'hébergement pour redémarrer leur vie », a précisé la porte-parole du gouvernement rwandais, selon La Presse. Elle évoque « les valeurs sociétales [du Rwanda] fondées sur la réintégration et la réhabilitation » et l'expérience commune « du déplacement » qu'ont connu « presque toutes les familles rwandaises ».

 

Le Rwanda se réserve le droit de refuser toute personne proposée en cas d’opposition. Les migrants acceptés ne seront pas obligés de rester dans le pays et pourront partir librement.

 

Le gouvernement rwandais justifie ce partenariat par son histoire marquée par les déplacements et les valeurs sociales de réintégration et réhabilitation qui en découlent. Selon Yolande Makolo, « presque toutes les familles rwandaises ont connu les difficultés du déplacement ».

 

Le Rwanda rejoint ainsi le Soudan du Sud et l’Eswatini, déjà engagés dans la même démarche d’accueil de migrants expulsés d’Amérique, souvent présentés par Washington comme « criminels » ayant purgé leurs peines. Cette politique d’expulsion vers des pays tiers, lancée sous la présidence Trump, est perçue comme controversée et suscite des critiques pour les risques encourus par ces migrants dans des pays où ils n’ont ni racines ni langue commune.

 

Le Rwanda avait auparavant signé un accord semblable avec le Royaume-Uni en 2022, qui fut annulé en 2024 avant son application. Malgré les controverses, Kigali affirme sa volonté de rester un acteur clé dans la gestion migratoire internationale.

 

 

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