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Abomey-Calavi : 02 hommes condamnés pour vol d’une moto dans un commissariat et plusieurs autres larcins

Abomey-Calavi : 02 hommes condamnés pour vol d’une moto dans un commissariat et plusieurs autres larcins

Au Bénin, deux individus ont été condamnés à cinq ans de prison ferme par le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, ce jeudi 21 août 2025 pour plusieurs vols. Leur forfait le plus audacieux est le vol d’une moto appartenant à un policier, dans la cour même du commissariat de Zinvié.

Au Bénin, deux individus ont été condamnés à cinq ans de prison ferme par le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, ce jeudi 21 août 2025 pour plusieurs vols. Leur forfait le plus audacieux est le vol d’une moto appartenant à un policier, dans la cour même du commissariat de Zinvié.

Prison , Ilustration PH: Archives

Prison , Ilustration PH: Archives

Leur audace a surpris le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi dans l’après-midi du jeudi 21 août 2025. Deux individus, l’un âgé de 37 ans et l’autre âgé de 28 ans, ont comparu à nouveau, devant le tribunal d’Abomey-Calavi pour des faits liés à trois vols, dont un dans un lieu public protégé, le tout en état de concours réel d’infractions, a suivi Banouto.

 

Lors de leur première comparution à la mi-août, le plus âgé s’est présenté comme étant un conducteur de taxi-moto, père de 4 enfants qu’il a eus avec deux femmes. Il a confié que sa seconde épouse serait enceinte. C’est un repris de justice, apprend Banouto. Le jeune homme de 28 ans, quant à lui, dit être père de deux enfants dont la mère n’est plus.

 

Selon nos informations, les deux hors-la-loi se sont introduits dans la cour du commissariat de Zinvié une nuit pour s’emparer d’une motocyclette appartenant à un agent de police. Lors de leur forfait au commissariat, ils remarquent que son bloc contact est verrouillé, ce qui ne permettait pas de manœuvrer son guidon. Malgré cela, l’audace des deux voleurs n’a pas eu de limites.

 

Pour ne pas faire de bruit en déverrouillant le bloc contact de la moto dans la cour du commissariat, les deux hommes ont transporté l’engin jusqu’à un coin sombre hors de la cour du commissariat. Là, ils forcent le bloc de contact et le déverrouillent, puis parviennent à mettre le moteur en marche, selon leurs aveux rapportés, ont confié les victimes au reporter de Banouto.

 

Leur équipée ne s’arrête pas là. Fin juillet 2025, ils commettent deux vols dans la même journée. « C’était un samedi », a déclaré l'une des victimes. Le premier larcin a eu lieu à Aglassa, dans l’arrondissement de Glo-Djigbé, commune d’Abomey-Calavi, rapportent les victimes rencontrées par Banouto au tribunal d'Abomey-Calavi. Pendant que l’un s’emparait d’un téléphone Android mis en charge dans une boutique, l’autre faisait le guet à l’extérieur, ont-elles poursuivi.

 

Quelques heures après, les deux complices se retrouvent dans un autre quartier de Glo-Djigbé et arrachent le sac à main d’une dame, alors que celle-ci l’avait accroché à sa moto. Les cris de la victime ont mobilisé le voisinage, qui a réussi à attraper d’abord l’un des malfaiteurs. Le second aussi finira par être rattrapé par la population, mais il n’avait plus le sac sur lui. Le sac contenait 115 000 FCFA, selon la dame présente également au tribunal. Alertée, la police est intervenue pour les conduire au commissariat.

 

Des repris de justice à l'œuvre 

Les enquêtes policières, renseigne nos sources, ont permis de révéler que les deux hommes ne sont pas seulement auteurs du vol du sac à main, mais aussi du vol du téléphone dans la boutique et de la moto dans le commissariat. Ces investigations ont également permis de retrouver la moto et le téléphone dérobés.

 

À la barre, les mis en cause ont reconnu les faits et ont imploré la clémence de la cour. A l'issue des débats suivis par Banouto, le tribunal les a condamnés à 5 ans de prison ferme et à 150 000 FCFA d’amende. Le juge les a condamnés aussi à restituer les 115 000 FCFA contenus dans le sac dérobé.

 

En détention depuis environ trois semaines, les deux condamnés retournent en prison pour purger le reste de leur peine. Ils ont toutefois 15 jours pour interjeter appel de leur condamnation, s’ils le souhaitent.

 

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