Image d'illustration, Ph: Archives
Un témoignage glaçant secoue la ville de Douala. À 14 ans, Abiba ne sait pas ce qu’est une nuit apaisée, sans cauchemars ni terreurs nocturnes. Du moins, elle ne sait plus. Pour s’en souvenir, il lui faudrait revenir avant ses 7 ans, avant que celui qu’elle considérait comme son père ne jette son dévolu sur elle et n’en fasse son objet s3xuel.
D’après un reportage diffusé samedi 6 septembre 2025 sur Équinoxe TV, son calvaire a commencé en 2018 lorsque sa mère l’a confié à son géniteur. « Le premier jour, il ne s'était rien passé jusqu'au quatrième jour, au cinquième jour, qu'il a commencé à monter sur moi. Après, il m'a demandé de ne dire à personne, que si je parle, il va me tuer », confie-t-elle, la voix brisée.
La jeune fille décrit des nuits marquées par la peur. «Nous, on dormait au salon et lui, dans la chambre. La nuit, il venait toujours me prendre au salon pour m'amener dans la chambre avec lui. Il éteignait toutes les lumières», conte-t-elle.
L’affaire a éclaté suite à une visite de l’enfant chez sa mère, Maïmouna. Malgré les préalables intimidations de son père, Abiba a pris son courage a deux mains pour se confier à sa mère. «(...) l'enfant m'a dit que son père lui fait ce que les tantines et les tontons font souvent dans la chambre. J'ai dit que quoi? Je me suis écoulée», apprend la mère de famille.
Suite à ces révélations, la mère, appuyée par certains membres de sa famille, a déposé une plainte au commissariat de sécurité publique du 9e arrondissement de Douala.
Une enquête a donc été ouverte conduisant à l’interpellation du présumé v!oleur. Les examens médicaux opérés sur la fille de 14 ans ont révélé des dommages sur ses parties intimes. « On a fait tous les examens. On a demandé une opération d'urgence », a expliqué Maimouna qui a demandé, par la même occasion, l'aide des personnes de bonnes volontés pour l'intervention chirurgicale. Cette affaire interpelle la société sur l'importance de vigilance et de protection des plus jeunes.
0 commentaire
0 commentaire