Le Bénin dispose désormais de schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux des bassins du Niger et de la Volta. Ils ont été adoptés, mercredi 10 septembre 2025 en Conseil des ministres. Ces outils de planification sont essentiels pour assurer une gestion rationnelle, efficace et durable des ressources en eau. Ceci, dans un contexte où la disponibilité en eau se révèle cruciale pour le développement économique, social et environnemental du pays.

Selon le Compte rendu du Conseil, ces schémas directeurs s'inscrivent dans une démarche intégrée visant à garantir l'accès à une eau de qualité et en quantité suffisante pour tous les usages : agricoles, pastoraux, industriels, domestiques et écologiques. Ils constituent des instruments majeurs de planification qui permettent d'orienter les investissements et les politiques publiques à l'échelle de ces deux bassins hydrographiques, chacun couvrant des territoires transnationaux et stratégiques pour le Bénin.

Le schéma directeur pour le bassin du Niger est doté d'un budget prévisionnel de 172 milliards FCFA, tandis que celui pour le bassin de la Volta s'élève à environ 2 220 milliards FCFA. Ces enveloppes financières importantes traduisent la volonté de renforcer la gestion des ressources hydriques sur une période s'étalant jusqu'en 2040, en intégrant les dimensions multisectorielles de la gestion des terres, de l'eau et des écosystèmes associés.

L'adoption de ces schémas directeurs souligne l'engagement du Bénin dans la gestion durable de ses ressources naturelles via une approche concertée avec les acteurs locaux, nationaux et régionaux. Ils visent à optimiser l'utilisation de l'eau, à prévenir les conflits liés à cette ressource vitale, et à renforcer la résilience face aux changements climatiques.

Ainsi, ces outils de gouvernance des bassins du Niger et de la Volta sont des leviers essentiels pour le développement durable du pays et la préservation de son environnement. Leur mise en œuvre efficace d'ici 2040 va contribuer à répondre de manière équilibrée aux besoins croissants en eau dans un contexte de fortes pressions démographiques et économiques.