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CRIET: un faux "roi de Dahomey" et un détenteur de plusieurs sim étrangères jugés pour cybercriminalité

CRIET: un faux "roi de Dahomey" et un détenteur de plusieurs sim étrangères jugés pour cybercriminalité

Au Bénin, la CRIET a ouvert, mardi 9 septembre 2025, le procès de deux présumés cybercriminels. Les deux prévenus sont poursuivis pour des faits d’escroquerie via internet.

Au Bénin, la CRIET a ouvert, mardi 9 septembre 2025, le procès de deux présumés cybercriminels. Les deux prévenus sont poursuivis pour des faits d’escroquerie via internet.

Un homme qui se ferait passer pour roi de Dahomey et un détenteur de plusieurs cartes sim étrangères jugés à la CRIET. Les deux prévenus ont comparu à l’audience des vacances du mardi 9 septembre 2025. 

 

Ils sont poursuivis par la parquet spécial pour les faits d’« escroquerie via internet ». Il est reproché aux prévenus d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses pour soutirer de l’argent à des tiers via internet. 

 

Le premier s'est présenté comme un bokonon de profession établi à Abomey. Il dit offrir ses services de consultation et des travaux spirituels à ses clients. Mais les extraits de son téléphone exposés par la Cour laisse croire qu'il n'en est rien. 

 

Selon les détails présentés par le juge, le prévenu se fait passer pour le roi de Dahomey pour appâter ses cibles. Il leur propose des portefeuilles magiques. 

 

 Il se fait passer également pour un jeune entrepreneur nigérien résident en Chine et propose des dons fictifs à ses victimes. Il se cacherait sous le nom de "Mohamed Ebomaf". 

 

Le deuxième prévenu a été interpellé avec plusieurs cartes sim étrangères avec des code 225, 226, 795 et 176. Des extraits de son téléphone montrent qu’il propose également des dons fictifs à ses victimes. 

 

Non coupable

 

Convoqués devant le juge, les deux prévenus ont plaidé non coupable. Tous deux ont avancé les mêmes arguments pour se défendre contre les accusations de cybercriminalité suite aux découvertes faites dans leurs téléphones portables.  Ils ont déclaré avoir acheté les téléphones dans le noir (téléphone de deuxième main). 

 

Créditant de bonne les mis en cause, la présidente des céans leur a demandé de donner les noms de leurs vendeurs. Ceci, pour permettre à la Cour de procéder à la vérification de l'exactitude de leurs déclarations. 

 

Aucun des deux présumés cybercriminels n’a été capable de dévoiler le nom de son vendeur. La Cour leur a accordé le temps de contacter leurs parents pour qu'ils les aident à mettre la main sur les vendeurs avant la prochaine audience. 

 

Le juge a renvoyé le procès au 9 décembre 2025 pour les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des avocats. 

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