Cinq ans après ses débuts sous le maillot national, Mathéo Ahlinvi vit une étape majeure de son parcours. La CAN Maroc 2025 s’annonce, et le joueur formé à l’exigence du haut niveau se montre concentré et serein avant le premier rendez-vous face à la République démocratique du Congo. « Ça se passe très bien, la préparation. Les premiers joueurs sont arrivés le 10 décembre, donc maintenant ça fait un peu plus d’une semaine qu’on est là », confie-t-il lors d’un entretien accordé à l’officier média des Guépards du Bénin, Hugues Zinsou Zounon

Sans dévoiler le contenu des séances, le milieu béninois insiste sur l’implication du groupe. « On se prépare activement avec le staff pour donner le meilleur sur le terrain », assure-t-il. Même s’il est plus souvent remplaçant en équipe nationale, Ahlinvi assume pleinement la concurrence. « Bien évidemment, je suis un compétiteur, j’ai toujours envie de jouer, mais c’est le coach qui décide. Le plus important, c’est de me focaliser sur les entraînements ».

Il peut tout de même profiter de l’absence de cinq titulaires pour postuler pour une place dans le Onze entrant pour le match contre la RD Congo du 23 décembre prochain dans un groupe de 28 joueurs où chacun doit être prêt à répondre présent. « Si on nous donne 1 minute ou 90 minutes, il faut être là pour l’équipe et donner son maximum », rappelle-t-il, avant d’insister : « Parce qu’on joue pour le pays, on joue pour la nation, on joue pour le peuple ».

Face à une RDC qui a éliminé le Cameroun et le Nigéria lors des éliminatoires du mondial 2026, Ahlinvi prône la lucidité. « C’est un match de foot, 11 hommes contre 11 hommes. On sait qu’il y a des bons joueurs en face, mais il faut qu’on se concentre sur nous ».

Après deux CAN manquées, la qualification à celle du Maroc a une saveur particulière. Et, « maintenant qu’on y est, il va falloir mettre le bleu de chauffe et se donner à fond ». L’objectif est clair et assumé. « On n’a pas prévu de rentrer faire le 31 avec nos familles (après les trois matchs de poule, NDLR)», lance-t-il avec le sourire, avant de conclure sur l’ambition collective : « Le plus important, c’est d’aller le plus loin possible ».