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Nomination dans l’administration béninoise : Patrice Talon justifie le recours…à des Rwandais

Nomination dans l’administration béninoise : Patrice Talon justifie le recours…à des Rwandais

Le chef de l’État béninois, Patrice Talon a justifié, samedi 16 avril 2023, la nomination d’un nombre important de non-Béninois dont des Rwandais dans l'administration.

Le chef de l’État béninois, Patrice Talon a justifié, samedi 16 avril 2023, la nomination d’un nombre important de non-Béninois dont des Rwandais dans l'administration.

patrice-talonPatrice Talon

Patrice Talon donne la raison de la nomination sous sa mandature d’un nombre important de citoyens rwandais. Interrogé sur la question lors d’une conférence conjointe animée avec le président Paul Kagamé, samedi 16 avril 2023 à Cotonou, le chef de l’État béninois a fait savoir qu’il a eu recours aux Rwandais à cause des besoins spécifiques.

« Les échanges de compétences se passent déjà naturellement un peu partout mais ces temps-ci nous avons eu des besoins spécifiques dans des domaines dans lesquels le Rwanda a eu à nous devancer sur la mise en œuvre d’un projet nouveau. C’est fort naturellement que nous sommes allés chercher ces compétences », a-t-il expliqué.

Le locataire de la Marina a regretté le comportement des Béninois à la nomination des Africains. « C’est dommage que bien souvent quand nous faisons appel à des Européens, à des Américains, à des Chinois, on ne trouve rien à dire mais quand il s’agit de nos frères africains on se demande si ces mêmes compétences n’existent pas sur le terrain », a indiqué Patrice Talon. Il dit se réjouir de ce fait des actions de son gouvernement en matière d’échanges de compétences.

« Nous avons montré que les expertises existent sur le continent. Et il y a beaucoup de Rwandais que moi, je ne vois plus comme des Rwandais. Je les vois comme des Africains, des Béninois. Vous avez certains d’entre eux qui portent des noms qui ressemblent aux nôtres. Pour moi, la coopération qui se traduit ainsi par des échanges de ressources humaines montrent bien que ce n’est pas que dans les pays développés qu’il y a des compétences », a souligné le président béninois.

La dernière nomination d’étranger au Bénin qui a fait grand bruit est celle de la féministe camérounaise Minou Chrys-Tayl au poste de cheffe de communication et sensibilisation de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes à l'Institut National de la Femme (INF). Avant cette dernière, la nomination du Rwandais, Pascal Nyamulinda à la tête de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) a suscité d’énormes réactions. 

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