
La situation de la santé et du bien-être des femmes, enfants et adolescents est préoccupante. La combinaison de trois facteurs nuisibles dégrade la situation de la santé et du bien-être des femmes, enfants et adolescents issus des couches les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. Il s’agit des conflits, des phénomènes climatiques extrêmes et de l'impact économique de la pandémie du Covid-19.
Selon un communiqué de presse conjoint du PMNCH, la plus grande alliance mondiale pour la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents, et CORE Group environ un cinquième de la population mondiale de femmes et d'enfants vit dans des pays en proie à des conflits armés, avec un record de 56 conflits actifs documentés en 2020. Selon l'aperçu humanitaire mondial 2022, « le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire dans le monde a augmenté à 274 millions de personnes cette année, battant le record de 235 millions de personnes établi en 2021 ». La mortalité maternelle augmente de 11 % en moyenne et de 28 % dans les conflits relativement plus intenses, par rapport aux périodes sans conflit.
Les régions fragiles présentant des taux de pauvreté déjà élevés et des structures économiques précaires ont été frappées beaucoup plus durement que les autres par la pandémie du COVID-19. « Environ 97 millions de personnes supplémentaires vivent avec moins de 1,90 dollar à cause de la pandémie, ce qui fait passer le taux de pauvreté mondial de 7,8 à 9,1 % », lit-on dans le communiqué.
La pandémie du COVID-19 a également exacerbé la faim et la malnutrition des enfants. En 2022, les perturbations provoquées par le COVID-19 et les problèmes d'approvisionnement pourraient plonger 9,3 à 13,6 millions d'enfants supplémentaires dans la malnutrition aiguë.
Il est relevé que le changement climatique et les catastrophes naturelles exercent un stress et une pression immenses sur les gouvernements et les sociétés. C’est surtout plus remarquable dans les milieux fragiles qui ont déjà du mal à faire face à d'autres pressions socio-économiques et politiques.
Le PMNCH indique que les dix dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées et le nombre de catastrophes liées au climat a triplé au cours des trente dernières années. Aujourd'hui, plus de 400 millions d'enfants vivent dans des zones où les risques d'inondation sont élevés ou extrêmement élevés. Les effets pervers de ces trois facteurs nuisibles vont accentuer si rien n’est fait.
En Afrique...
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