Archives

Abomey-Calavi : elle perd sa moto après un déjeuner et porte plainte contre l’homme qui l’a invitée puis soutenue

Abomey-Calavi : elle perd sa moto après un déjeuner et porte plainte contre l’homme qui l’a invitée puis soutenue

Le tribunal d'Abomey -Calavi a relaxé purement et simplement, jeudi 22 juin 2023, un agent de poste accusé de vol de moto par une enseignante après un déjeuner.

Le tribunal d'Abomey -Calavi a relaxé purement et simplement, jeudi 22 juin 2023, un agent de poste accusé de vol de moto par une enseignante après un déjeuner.

vol-moto-calavi

Le tribunal d'Abomey-Calavi déclare non coupable un présumé voleur de moto et le relaxe purement et simplement. L'accusé est un agent d'une poste sise à Cocotomey dans la commune d'Abomey-Calavi.

La maison de justice estime que le mis en cause n'a rien à se reprocher dans le dossier de vol de moto pour lequel il a comparu, jeudi 22 juin 2023.

Selon le récit des faits, la plaignante, une enseignante à Cocotomey a été invitée par le mis en cause à un déjeuner. Arrivée avec sa moto, elle sera aidée par le prévenu à la garer non loin de l'endroit où les deux ont déjeuné.

Après le repas,  ils constatent la disparition de l'engin. Ils cherchent la moto mais en vain. L'agent de la poste a alors remis 10.000 FCFA à son hôte pour qu'elle puisse continuer son trajet.

Plus tard, il lui envoie la somme de 50.000 FCFA pour dit-il, la soutenir. Mais la victime ne semble pas être convaincue de la bonne foi de son ami. Mieux, elle l'accuse d'avoir volé sa moto.

Elle a alors porté plainte contre l'agent de poste. Interpellé, le prévenu est poursuivi sans mandat de dépôt pour complicité de vol.

Au tribunal d'Abomey -Calavi, jeudi, il a clamé son innocence et a expliqué au juge qu'il était " gêné" après la perte de la moto et c'est pour cela qu'il a fait des gestes financiers à l'enseignante pour l'assister.

Non convaincue, la propriétaire de la moto volée se constitue partie civile et réclame au mis en cause la somme de 250.000 FCFA.

Pour le représentant du ministère public, les actes " équivoques" posés par le prévenu après la disparition de la moto ne suffisent pas pour le désigner comme le voleur ou le complice. Le procureur Houngbédji Eudes a demandé au tribunal de relaxer purement et simplement l'accusé des fins de la poursuite. Le juge Afavi Zinsou Chivane dans son délibéré a suivi les réquisitions du parquet et a relaxé purement et simplement l'agent de poste.

La plaignante dispose d'un délai de 15 jours conformément à la loi pour interjeter appel à la décision si elle le souhaite.