Visite d'une délégation officielle ghanéenne a la GDIZ, mardi 05 août 2025
La GDIZ du Bénin inspire le Ghana. Après le Cameroun en août 2024 et le Kenya en février 2025, c’est au tour du Ghana de venir s’inspirer du modèle de la GDIZ au Bénin.
Dans le cadre du partenariat entre le Groupe ARISE et le Gouvernement du Ghana pour la mise en place d’une Zone industrielle, une délégation ghanéenne de haut niveau s’est rendue mardi 5 août 2025 à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Objectif : s’imprégner des prouesses réalisées dans cet hub économique béninois. Le Ghana, désirant renforcer son industrialisation, voit en la GDIZ un exemple à suivre.
La délégation a été accueillie par l’équipe dirigeante de la zone, avec à sa tête Létondji Béhéton, directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-Bénin).
La première séquence de la visite a été marquée par la présentation du projet de la zone économique spéciale et l’évolution de son développement. Une zone qui abrite, à date, 12 unités de transformation opérationnelles et 14 en cours de construction ou d’installation.
Les unités de production et de transformation opèrent exclusivement à la transformation des matières premières locales dont le coton, le cajou, le karité et le soja, a fait savoir Létondji Béhéton.
Après la séance d'exposé, la délégation ghanéenne a bénéficié d’une visite guidée à la salle de maquette, puis dans plusieurs unités de la zone industrielle.
Julius Debrah, chef du cabinet du président ghanéen et sa délégation ont visité aussi “Kajù”, une unité de transformation de la noix de cajou. Dans cette unité dirigée par l’entreprise Benin Cashew S.A., la délégation a été informée du processus de transformation conçu dans une logique de durabilité.
Selon les explications des responables de l'unité, les amandes sont extraites et conditionnées pour l’export, les coques sont transformées en huile de coque. Les résidus issus de l'extraction sont convertis en charbon utilisé comme source d'énergie pour les installations industrielles.
La délégation a aussi sillonné le centre de formation et de production de textile, Bénin Textile (BTex), puis Afrikan Ceramics Solutions (ACS), une usine de fabrication de carreaux, de concassés et de gravats utilisant des matières premières locales telles que le granite, le kaolin et l’argile.
À l’issue de la visite guidée, les membres de la délégation se sont accordés sur la qualité des infrastructures modernes de la zone et l’efficacité des projets en cours, notamment dans les secteurs du coton, de la noix de cajou et du soja.
« Nous sommes très heureux d’être ici au Bénin. Nous avons été impressionnés par ce que nous avons vu. C’est surprenant d’apprendre que tout ça a pu être réalisé en moins de quatre ans », a déclaré Julius Debrah, chef de la délégation, visiblement conquis.
La GDIZ n’a pas seulement étonné, elle a aussi séduit et convaincu. « Nous avons vu beaucoup de gens qui sont employés, des machines très modernes. Nous sommes venus surtout parce qu’Arise veut faire un projet similaire chez nous, au Ghana, et donc nous sommes venus voir ce qui est réalisé ici à la GDIZ», a-t-il confié.
Le symbole industriel du Bénin qui a séduit la délégation ghanéenne est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’État béninois et Arise Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), concepteur, financeur et exploitant de zones industrielles en Afrique.
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