Un animateur territorial de la Société de gestion des déchets et de la salubrité en discussion avec un vendeur non loin du carrefour Sainte Cécile à Cotonou, ce samedi 27 janvier 2024
« Vous devez mettre les déchets dans une poubelle. Ce n’est pas ceux qui viennent ramasser qui doivent faire ça. Je ne te demande d'acheter forcément une poubelle de 25 ou 18000. Tu peux chercher des bidons de 25 litres et couper le haut », conseille Modeste Dossa à un propriétaire de boutique sur le tronçon allant du carrefour Sainte Cécile vers le complexe scolaire de Jéricho.
Animateur territorial de la Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS SA), il est descendu avec ses collègues, ce samedi 27 janvier 2024, dans certains quartiers de Cotonou pour sensibiliser les habitants sur nécessité de maintenir son cadre de vie propre.
Cette campagne de sensibilisation a été menée dans les quartiers carrefour Saint-Cécile, Hindé, Jéricho. Au cours du trajet, les animateurs territoriaux et les superviseurs de la SGDS ont sensibilisé, les populations sur les bonnes pratiques à avoir pour garder l’environnement saint. L’objectif est d’informer les ménages sur les gestes à adopter en vue de garder les espaces publics propres et sains.
Des animateurs territoriaux de la Société de gestion des déchets et de la salubrité échangeant avec des mécaniciens sur les bons comportements pour rendre et maintenir propre son cadre de vie, ce samedi 27 janvier 2024 à Cotonou.
« Nous nous entretenons avec les riverains qui sont tout au long du caniveau pour leur demander de bien vouloir mettre les déchets dans les poubelles adaptées, de ne pas les jeter dans les caniveaux, les collecteurs primaires et bien sûr de veiller à garder leur environnement de travail propre », a expliqué Kimorah Johnson, chargée du partenariat et de l’animation territoriale à la SGDS SA.
Elle explique que les animateurs territoriaux et les superviseurs sont non seulement chargés de sensibiliser la population mais aussi de faire le suivi. « Le suivi, c’est aussi avec l’aide des chefs quartiers, des chefs d’arrondissements et des mairies. C’est tout le monde qui est appelé à faire le suivi et même la population », précise-t-elle.
Pour faire cette sensibilisation, les animateurs territoriaux de la SGDS SA se sont fait accompagner des agents de la Police Républicaine. « C’est la sensibilisation, communication, répression et coercition. Désormais qui ne veut pas comprendre ce que nous disons, il y a aura la répression et la coercition », a indiqué le directeur départemental du Cadre de vie et des transports chargé du développement durable du Littoral.
Rosaire Attolou a relevé une mauvaise gestion des déchets solides ménagers dans certaines localités du Grand Nokoué. « La SGDS est un peu partout, mais vous voyez le désordre auquel nous assistons. Il y a la mauvaise gestion des eaux usées. Les textes disent que chaque ménage doit disposer d’un système individuel de gestion de ses eaux usées. (...) Les ouvrages d’assainissement, les collecteurs, les caniveaux ne sont pas pour ces eaux usées, c’est pour les eaux pluviales », a expliqué le directeur départemental. Il a invité la population à accompagner le ministère de Cadre de vie et la SGDS, dans leurs actions à maintenir l’environnement propre.
La SGDS SA prévoit, dans les prochains jours, se déployer dans d’autres localités du Grand Nokoué pour poursuivre la campagne de sensibilisation des populations. « Nous allons continuer la sensibilisation et accompagner nos actions des mesures répressives à la longue et également des mesures incitatives pour motiver les citoyens à avoir le bon geste », informe Kimorah Johnson, chargée du partenariat et de l’animation territoriale à la SGDS SA.
Cette campagne de sensibilisation du samedi 27 janvier fait suite à celles du jeudi 25 janvier et samedi 20 janvier dans d’autres quartiers de Cotonou. Chaque dernier samedi du mois, la SGDS SA mène des campanes de salubrité dans les quartiers de Cotonou ensemble avec les chefs quartiers et les riverains.
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