La SGDS en première ligne de la propreté au Festival des Masques 2025. À la veille de l'événement, la capitale béninoise a bénéficié d’une vaste campagne de salubrité. Mobilisés dès l’aube, les agents de la SGDS ont sillonné les artères de Porto-Novo pour redonner éclat et propreté à la ville aux trois noms.

Sur le terrain, les agents de la SGDS, dans leur tenue fluorescente verte, munis de balais, de râteaux, de dabas et de gants en caoutchouc, nettoient, désherbent et ramassent les ordures. À leurs côtés, des brouettes, des tricycles motorisés, des poubelles et des bennes assurent le transport des déchets vers le centre de tri.

« Avant que la fête ne démarre, il y a ceux et celles qui balaient, nettoient et redonnent de la fierté au lieu », lance Tata Écolo, agent de la SGDS, en pleine action. « Nos agents travaillent très dur pour nous offrir un cadre propre et accueillant. Ainsi, nous gardons nos villes propres pour un bénéfice prospère », insiste-t-elle.

Dans le même élan, Lucien Salako, superviseur de la campagne, détaille que la SGDS a « déployé quelques agents pour nettoyer les lieux et mettre au propre ».

Ce déploiement de moyens humains et matériels traduit l’engagement de la SGDS à accompagner les grands événements culturels du pays. Et Porto-Novo, ville-hôte du Festival des Masques, en a pleinement bénéficié.

Il n’est donc pas juste que le travail des agents de la SGDS soit réduit à néant en raison de l’incivisme de la population, ont insisté les acteurs de la salubrité. Pour mieux toucher la cible de sa sensibilisation, c’est en langue locale ‘’Goun’’, parlée à Porto-Novo, que l’opératrice Sènami Kpanou a choisi de faire passer son message.

 Elle a insisté sur l’importance d’accueillir les festivaliers du Festival des Masques dans un cadre propre pour ne pas ternir l’image de la ville capitale.

« J’implore les citoyens à penser aux travaux de salubrité que nous effectuons quotidiennement pour la propreté de notre pays. Un cadre de vie propre, c’est une fierté pour nous tous. Il n’est donc pas juste que nous (SGDS, Ndlr) réparions et que d’autres viennent tout détériorer en y jetant des ordures », a-t-elle exhorté.

Toujours dans la même langue et abondant dans le même sens que sa prédécesseure, l’opérateur de salubrité Bertin Hounhoui précise qu’« au lieu de jeter des sachets et autres ordures n’importe où, il faut plutôt chercher des poubelles placées un peu partout dans la ville pour y jeter ces déchets », a-t-il souhaité.

Héritier du Festival International de Porto-Novo, le Festival des Masques célèbre la richesse des traditions masquées du Bénin et d’ailleurs. Lors de l’édition 2024, près de 40 000 visiteurs avaient foulé le sol de la ville, selon un communiqué de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INStaD). La capitale s'était alors métamorphosée en un « spectacle à ciel ouvert, où chaque coin de rue dévoilait une nouvelle facette de l'expressivité culturelle du Bénin ».