Jacuqes Ayadji, président du parti MOELE Bénin
Pas besoin de révision la constitution pour régler le problème de l’égalité entre les maires en ce qui concerne leurs pouvoirs de parrainer les duos de candidats à l’élection présidentielle de 2026. C’est ce qu’il convient de retenir de la position du parti Mouvement des Élites Engagées pour l'Émancipation du Bénin (MOELE Bénin) sur la question de révision de la constitution.
Le bureau politique national de cette formation s’est réuni, jeudi 1er févier 2024, pour réfléchir sur la question de la relecture du code électoral et ou de la révision de la constitution. Cette relecture code a été ordonnée par une décision de la Cour constitutionnelle afin de rétablir l’égalité entre les maires qui doivent parrainer le duo présidentiel en 2026.
Lors des débats, le bureau a examiné la proposition de loi portant révision de la constitution introduite à l’Assemblée par le président du roupe parlementaire Bloc républicain, Assan Séïbou. Cette proposition de loi veut inverser l’ordre des élections en mettant les présidentielles en février 2026 et les élections couplées législatives-municipales en mai 2026.
A l’issue des débats, le parti relève que la question fondamentale posée n’est pas relative aux dates des différentes échéances électorales telles que stipulé par la constitution. Alors, « il ne semble pas utile de penser ipso facto à une modification de la constitution pour répondre à l’invitation de la Cour Constitutionnelle ». Selon le bureau, il faut simplement s’en tenir à l’application de la décision de la Cour Constitutionnelle par la relecture du code électoral.
Pour cela, MOELE Bénin fait deux propositions qui ne nécessitent pas une modification de la constitution. La première veut que le code électoral soit laissé en l’état « pour mettre à profit les huit jours plus trois prévus par le législateur pour permettre aux candidats de compléter leurs dossiers ». Ce qui fait que « les candidats qui auront déposé leur dossier de candidature à la CENA le 5 février 2024 ou avant, auront jusqu'au 16 février 2024 (soit 24 heures après la date limite d'installation des conseils municipaux) pour remettre à la CENA leurs parrainages en complément de leurs dossiers initiaux ».
La seconde solution est de « ramener à trente (30) jours de l’ouverture de la campagne électorale, la date limite de dépôt des dossiers de candidature au lieu des cinquante (50) jours initialement prévus ».
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Djohou
il y a 1 an