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Condamnation de Marine Le Pen : la réaction de Macron en Conseil des ministres

Condamnation de Marine Le Pen : la réaction de Macron en Conseil des ministres

Le président Emmanuel Macron est sorti du silence, deux jours après la condamnation de l'opposante Marine Le Pen à 04 ans de prison et 05 ans d'inéligibilité par la justice française.

Le président Emmanuel Macron est sorti du silence, deux jours après la condamnation de l'opposante Marine Le Pen à 04 ans de prison et 05 ans d'inéligibilité par la justice française.

Emmanuel Macron, président de la France

Emmanuel Macron, président de la France

Une première réaction de Emmanuel Macron après la condamnation de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité de cinq ans. Le président français a réagi à la décision de tribunal de Paris, ce mercredi 2 avril 2025 en Conseil des ministres. 


La décision du tribunal judiciaire a suscité des attaques contre les juges de la part du Rassemblement national. Ce qui n’a pas été du goût de Macron. En conseil des ministres ce mercredi, le président français a « entamé sa prise de parole sur ce sujet », a indiqué la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, lors du point presse d'après Conseil. Elle rapporte que le président a rappelé trois choses.


D’abord, Macron a indiqué « que la justice est indépendante et qu’il faut donc la respecter ». Ensuite, il a évoqué les menaces dont les juges qui ont rendu leur verdict ont fait l’objet. « Les menaces qui sont faites sur les magistrats sont absolument insupportables et intolérables puisque nous sommes encore une fois dans une démocratie. Et la justice est tout à fait indépendante et doit être respectée », a laissé entendre le président français. 

 

Enfin, Emmanuel Macron a rappelé que le droit est le même pour tous. Il a aussi assuré que tous les justiciables avaient droit au recours. Plusieurs recours ont déjà été déposé en appel. Et la cour d'appel de Paris a déjà fait savoir qu’un nouveau procès en appel pourrait avoir lieu à l’été 2026. Un changement de jugement, permettrait alors à la cheffe de l'extrême droite en France d'être candidate à la présidentielle de 2027.

 

 

 

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