Olushegun Adjadi Bakari, ministre béninois des affaires étrangères
Le Bénin aurait souhaité abrité le siège d’institution de la CEDEAO. C’est à demi-mot ce qu’on pourrait retenir d’une récente sortie médiatique du ministre béninois des affaires étrangères. Se prononçant sur le bilan des 50 ans d’existence de la CEDEAO, le chef de la diplomatie béninoise a relevé quelques bons et mauvais points.
« La CEDEAO a été créée avec une promesse, la promesse de dire qu’il y aurait une forme d’entraide, de soutien mutuel, de développement harmonisé, de répartition harmonisée des richesses sur notre espace. Est-ce que nous avons réussi sur ce plan-là ? », s’est interrogé le ministre Adjadi Bakari, sur Bip radio à Cotonou, début juin 2025.
« Quand vous regardez par exemple la présence des institutions de la Cedeao, le Bénin n’a aucune institution aujourd’hui », a-t-il enchainé. « Et oui, c’est normal que les Béninois disent, mais qu’est-ce que nous nous tirons de la Cedeao ? Et ce sont des questionnements que nous avons aujourd’hui », a-t-il poursuivi.
Le ministre Adjadi Bakari souligne que le Bénin a toujours montré son attachement à la Cedeao et à l’intégration régionale, mais se questionne aujourd’hui. Le Bénin, a déclaré le ministre des affaires étrangères, fait en sorte que le bilan des 50 ans de la CEDEAO débouche sur des corrections pour éviter de donner raison aux voix qui remettent en cause l’efficacité et l’utilité de l’organisation face aux défis de la sous-région.
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