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Manifestations contre le régime de Faure au Togo : la CEDEAO se dit ‘’préoccupée’’

Manifestations contre le régime de Faure au Togo : la CEDEAO se dit ‘’préoccupée’’

Au Togo, la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé, lundi 30 juin 2025, sa préoccupation après les récentes manifestations meurtrières.

Au Togo, la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé, lundi 30 juin 2025, sa préoccupation après les récentes manifestations meurtrières.

Le président du Sierra Leone, Julius Maada Bio (au centre), entouré du présiden de la Commision de la Cédéao, Omar Touray (à gauche), et du ministre des Affaires étrangères du Nigeria, Yusuf Tuggar

Le président du Sierra Leone, Julius Maada Bio (au centre), entouré du présiden de la Commision de la Cédéao, Omar Touray (à gauche), et du ministre des Affaires étrangères du Nigeria, Yusuf Tuggar

La CEDEAO réagit à la série de manifestations au Togo. Dans un communiqué, la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a dit, lundi 30 juin 2025, avoir ‘’suivi avec préoccupation les manifestations sociales qui se sont récemment déroulées dans certaines villes du Togo notamment à Lomé et qui ont engendré des conséquences humaines et matérielles regrettables’’.

 

‘’Dans l'intérêt de la cohésion sociale, la Commission de la CEDEAO lance un appel à la retenue et exhorte toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue en vue d'un climat socio-économique et politique apaisé, et propice au développement’’, mentionne le document. La Commission de la CEDEAO a exprimé sa compassion. Elle a assuré sa disponibilité à ‘’apporter sa contribution aux efforts de préservation de la paix sociale en République Togolaise’’.

 

À l’appel de la société civile, des manifestants se sont mobilisés, les 26, 27 et 28 juin 2025, dans les rues de Lomé, la capitale togolaise et dans d’autres villes pour réclamer la fin du régime de Faure Gnassingbé. Non autorisées par les autorités, les manifestations ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre.

 

Des cas de censure numérique et d’atteintes aux droits fondamentaux ont été recensés par la société civile dans un communiqué en date du 30 juin 2025. Elle annonce un bilan de sept morts, des dizaines de blessés et plusieurs arrestations arbitraires. 

 

‘’Les arrestations arbitraires et actes de torture envers les manifestantes pacifiques et les intimidations des journalistes s'inscrivent dans un contexte plus large de restrictions de longue date portées au droit à la liberté d'expression, d'opinion, de réunion et manifestation pacifiques au Togo’’, a dénoncé la société civile.

 

Elle a condamné le recours excessif à la force contre des manifestants pacifiques, la censure médiatique et les atteintes à la liberté d'expression, la restriction de l'accès à Internet et aux réseaux sociaux.

 

À Julius Maada Bio, président de Sierra Leone et président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les Organisations de la société civile demande d’engager un dialogue constructif avec les autorités togolaises en vue d'examiner la situation des manifestants pacifiques arrêtés entre le 6 et le 28 juin 2025.

Lire aussi : Togo : les militaires brillent par la violence sur les manifestants anti - Faure Gnassingbé

 

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