Assimi Goïta, chef de la junte au Mali
Des militaires maliens et un Français ont été mis aux arrêts au Mali. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu déstabiliser les institutions du pays. « Le gouvernement de transition informe le public national de l’arrestation d’un groupe d’éléments marginaux des forces armées et de sécurité maliennes pour des infractions pénales visant à déstabiliser les institutions de la République », a indiqué le général de division Daoud Aly Mohammedine dans un communiqué lu, jeudi 14 août 2025, à la télévision malienne.
Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, « ces militaires et des civils n’avaient aucune autre ambition que de briser, avec l’aide d’États étrangers, la dynamique de la refondation du Mali ». Il a précisé que la « conspiration a été mise en échec, suivie de l’arrestation des acteurs dès le 1er août 2025 ».
Parmi les personnes arrêtées figure un Français qui, selon la junte, agit « pour le compte du service de renseignements français ». Le ministre a déclaré que c’est ce Français qui a mobilisé « les dirigeants politiques, les acteurs de la société civile et les personnels militaires, y compris les généraux de brigade Abass Dembélé et Nema Sagara », pour tenter de déstabiliser le pays.
La junte condamne cet acte subversif et indique que « les enquêtes judiciaires continuent pour identifier d’éventuels complices ». Le gouvernement de transition assure que « la situation est totalement sous contrôle ». Selon Jeune Afrique, les arrestations ont été menées principalement au sein de la garde nationale, un corps de l’armée malienne.
Cette annonce de la junte intervient deux jours après que l’ancien Premier ministre civil du Mali, Choguel Kokalla Maïga, et plusieurs de ses anciens collaborateurs aient été placés en garde à vue par le pôle économique et financier dans « le cadre des enquêtes sur leur gestion à la Primature ».
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