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Crise politique en France : les perspectives d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale s’éloignent (Sébastien Lecornu)

Crise politique en France : les perspectives d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale s’éloignent (Sébastien Lecornu)

En France, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a fait le point des concertations avec les forces politiques,ce mercredi 8 octobre 2025. Il voit s’éloigner « les perspectives d’une dissolution » de l'Assemblée nationale.

En France, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a fait le point des concertations avec les forces politiques,ce mercredi 8 octobre 2025. Il voit s’éloigner « les perspectives d’une dissolution » de l'Assemblée nationale.

Sébastien Lecornu, premier ministre démissionnaire

Sébastien Lecornu, premier ministre démissionnaire

Sébastien Lecornu voit s’éloigner « les perspectives d’une dissolution » de l'Assemblée nationale après ses concertations avec les forces politiques représentées à l'Assemblée nationale et au Sénat. Au terme de ses premières 24 heures de concertation, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a fait « un point presse de méthode », ce mercredi 8 octobre 2025. 

 

Face aux hommes des médias, le premier ministre le plus éphémère de la Ve république a livré une lecture plutôt apaisée de la situation politique française. S’il reconnaît la gravité de la crise institutionnelle, il affirme entrevoir une « convergence » autour de l’adoption du budget avant la fin de l’année.

 

Il dit avoir de bonne raison de dire « qu'il y a une volonté d'avoir pour la France un budget avant le 31 décembre de cette année ». Ce, précise-t-il après les consultations avec «avec la Présidente de l'Assemblée nationale, Mme Braun-Pivet, avec le Président du Sénat, Gérard Larcher, avec l'ensemble des formations politiques ».

 

Une orientation qu’il juge de bon augure. « Cette volonté crée un mouvement et une convergence, évidemment, qui éloignent les perspectives de dissolution », déclare-t-il.

 

Cette volonté, selon ses explications, devrait amener chacun à avoir une capacité à avancer pour permettre aux Français et aux Françaises d’avoir des élections municipales qui se tiennent dans les meilleures conditions.

 

Mais pour Sébastien Lecornu, cet engagement ne saurait suffire. « Il faut évidemment que ce budget comporte un certain nombre de paramètres qui permettent à la France d’avancer », a-t-il averti. 

 

La maîtrise du déficit public, la vigilance face aux risques économiques et sociaux, et la crédibilité financière du pays sur la scène internationale, sont selon lui les trois priorités sur lesquels il faut s’accorder.

 

Il a aussi affirmé que « la cible de déficit public doit être tenue en dessous de 5 % du déficit » dans le prochain budget, soit « entre 4,7 et 5 % de manière définitive ».

 

Le Premier ministre démissionnaire a annoncé qu’il recevra «l'ensemble des forces de la gauche républicaine ce matin et ce midi». Il espère ainsi estimer « les concessions qu’elles demandent aux autres formations politiques pour garantir cette stabilité », ainsi que celles qu’elles sont prêtes à faire.

 

Sébastien Lecornu a aussi indiqué qu’il se rendra à l'Elysée dans la soirée du mercredi 8 octobre 2025 « pour présenter au Président de la République les solutions qui sont sur la table, si nous arrivons à trouver des solutions ».

 

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