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Dispersion de la marche de la CSTB : la FCBE condamne et exige la libération ''immédiate et sans condition'' des manifestants arrêtés

Dispersion de la marche de la CSTB : la FCBE condamne et exige la libération ''immédiate et sans condition'' des manifestants arrêtés

La Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) a réagi, jeudi 2 mai 2024, à l’arrestation de plusieurs manifestants lors de la marche organisée par la CSTB à l’occasion de la fête du travail. Le parti d'opposition exige la libération immédiate et sans conditions des manifestants arrêtés.

La Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) a réagi, jeudi 2 mai 2024, à l’arrestation de plusieurs manifestants lors de la marche organisée par la CSTB à l’occasion de la fête du travail. Le parti d'opposition exige la libération immédiate et sans conditions des manifestants arrêtés.

Paul Hounkpè, secrétaire exécutif national de la FCBE

Paul Hounkpè, secrétaire exécutif national de la FCBE

La Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) donne de la voix après la  dispersion de la marche de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) le 1er mai 2024 à Cotonou. A l’occasion de la commémoration de la fête du travail, la CSTB a voulu battre le macadam pour dénoncer un certain nombre de faits qu’elle juge pas justes. Cette nouvelle marche des travailleurs a été dispersée comme celle organisée samedi 27 avril 2024 par trois autres centrales et confédérations syndicales.

 

Dans un communiqué en date du 2 mai 2024 signé de Salomon Odjo, son secrétaire administratif, le parti FCBE a déploré « le déploiement exagéré des forces de l'ordre dans plusieurs villes en vue non pas d'encadrer les manifestations mais plutôt de les empêcher ». Car, a rappelé le parti d’opposition, « dans tous les pays du monde, il est de tradition le 1er mai de chaque année que les travailleurs s'organisent sous diverses formes pour faire entendre leurs revendications ».

 

Pour la Force cauris pour un Bénin émergent, le déploiement de policiers pour empêcher la tenue des manifestations dans le cadre du 1er mai constitue « une restriction grave des libertés pourtant garanties par la Constitution et les textes en vigueur dans notre pays ». Le parti condamne avec rigueur cette machination de l'administration.  

 

Lors de la marche dispersée le 1er mai, Soixante-douze manifestants ont été interpellés par la police puis conduits à la direction de la police judiciaire. Vingt d’entre les personnes interpellées ont été relaxées. Les cinquante-deux autres manifestants interpellés lors de la marche devraient être déférées devant le procureur de la République.

 

Dans son communiqué, la FCBE exige la libération immédiate et sans condition des personnes interpellées.

 

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