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CRIET : 02 policiers dont un commissaire condamnés dans une affaire de vol de pagne

CRIET : 02 policiers dont un commissaire condamnés dans une affaire de vol de pagne

L’ancien commissaire de l’arrondissement de Kompa dans la commune de Karimama a été condamné, jeudi 5 décembre 2024, à deux (2) ans de prison ferme dans un dossier de vol présumé de pagne.

L’ancien commissaire de l’arrondissement de Kompa dans la commune de Karimama a été condamné, jeudi 5 décembre 2024, à deux (2) ans de prison ferme dans un dossier de vol présumé de pagne.

Peine de prison ferme contre le commissaire de l’arrondissement de Kompa et son collègue brigadier. Mis en cause dans une affaire de vol présumé de pagne à Karimama, les deux fonctionnaires de la police républicaine ont été situés sur leur sort.  

 

Le parquet spécial poursuit les deux policiers pour le chef d'accusation de « trafic d’influence ». Le commissaire de police alors à la tête du commissariat d'arrondissement de Kompa dans la commune de Karimama est accusé d’avoir pris de l’argent pour libérer des personnes placées en garde à vue. Les personnes qui auraient été ainsi libérées sont mises en cause dans une affaire de vol de pagne. 

 

Dans la décision qu'elle prononcée jeudi 5 décembre 2024,  la CRIET a déclaré les fonctionnaires de police coupables des faits qui leur sont reprochés. Le juge a requalifié les faits « trafic d’influence » pour lesquels ils sont poursuivis  en « complicité de trafic d’influence ».

 

La Cour a prononcé 24 mois de prison ferme et 200 000 FCFA d’amende à l’encontre de l'ancien commissaire de l'arrondissement de Kompa. Son subalterne d'alors a écopé de 12 mois et 200 000 FCFA d’amende.

 

L'ancien commissaire de Kompa et son désormais ex-collaborateur ont été mis aux arrêts après la libération d'un jeune homme de 33 ans présumé voleur et d'une dame présupposée receleuse de pagnes volés. Ces deux personnes faisaient objet d’une enquête après la disparition des pagnes.

 

Selon l’accusation, le commissaire de Kompa aurait libéré la receleuse présumée contre la somme de 300 000 FCFA. La libération du jeune homme serait intervenu après deux jours de garde à vue. Il est notamment reproché au commissaire de n'avoir pas fait la procédure requise en la matière.

 

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