L'armée béninoise a été  frappée par une attaque terroriste meurtrière au point triple, zone convergence des frontières du Bénin, du Niger et du Burkina Faso dans le département de l'Alibori.

Aucun bilan officiel n'est encore disponible. Mais selon diverses sources sécuritaires, il s'agirait d'une attaque d'envergure survenue le mercredi 08 janvier 2025 et dans laquelle plusieurs soldats béninois ont perdu. Dans un message de condoléances et de galvanisation à ses hommes, le chef d'état major de la garde nationale parle de "très lourde perte".

L'attaque, rapportent nos sources, aurait été menée par des assaillants venus du Burkina Faso voisin. En réponse, l'armée béninoise a engagé des opérations de riposte aérienne et terrestre, neutralisant plusieurs assaillants, ont ajouté nos sources.

Dans un communiqué signé de Guy Mitokpè, son secrétaire national à la communication, le parti d'opposition ‘’Les Démocrates’’ a rendu hommage aux militaires tombés en défendant la patrie et présenté ses condoléances aux familles des disparus et à la nation toute entière.

Le parti Les Démocrates propose  un deuil national de trois jours pour honorer la mémoire des soldats disparus, tout en exhortant le président de la République à éviter les discours qui pourraient diviser sur les questions sécuritaires.

Le parti a insisté sur la nécessité d'une réponse collective face à la menace terroriste. La formation politique que dirige l’ex-chef de l’Etat, Boni Yayi, estime que « la lutte contre le terrorisme ne saurait être l'affaire d'un seul camp politique ou d'un État isolé ». Il appelle à une coopération militaire régionale renforcée pour faire face à cette crise sécuritaire grandiose.

Le parti propose aussi au gouvernement de travailler en étroite collaboration avec les pays voisins pour établir des brigades mixtes chargées de localiser les menaces transfrontalières et de partager des renseignements.

Le parti ‘’Les Démocrates’’ a réaffirmé sa disponibilité pour collaborer avec le gouvernement dans cette lutte contre un ennemi commun qui menace la stabilité du pays.