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CRIET : Philippe Houndégnon absent à l'audience du lundi, son dossier renvoyé

CRIET : Philippe Houndégnon absent à l'audience du lundi, son dossier renvoyé

Le dossier de Louis Philippe Houndégnon a été renvoyé par la CRIET suite à l’absence constatée du général et de son co-prévenu à l’audience de ce lundi 17 mars 2025.

Le dossier de Louis Philippe Houndégnon a été renvoyé par la CRIET suite à l’absence constatée du général et de son co-prévenu à l’audience de ce lundi 17 mars 2025.

Louis Philippe Houndégnon

Louis Philippe Houndégnon

Louis Philippe Houndégnon ne s’est pas présenté à son procès ce lundi 17 mars 2025. Poursuivi avec son neveu dans cette procédure, l’ex-directeur général de la police nationale était attendu pour la suite de son procès. L’audience du jour devrait connaître les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des avocats.

 

Mais le prévenu n'était pas présent dans la salle d'audience. L’ex-patron des flics et son co-prévenu n’ont été extraits de la prison. La Cour spéciale ayant constaté l’absence des deux prévenus a renvoyé le dossier sous huitaine, soit le lundi 24 mars 2025.

 

A cette prochaine audience, le ministère public va présenter ses réquisitions contre le fonctionnaire de police envoyé à la retraite d’office.

 

02 infractions présumées, Houndégnon les rejette 

 

L’ex-DGPN est poursuivi à la CRIET pour les faits d’« incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d’un système électronique ». Contre ces faits, le prévenu a plaidé non coupable lors de la première audience de son procès.

 

Il a indiqué être victime de ses sorties médiatiques après avoir été alerté sur son arrestation possible dans le dossier tentative de coup d’Etat impliquant Olivier Boko et Oswald Homéky.

 

Devant le juge, le fonctionnaire de police à la retraite a fait savoir que c’était sa stratégie pour dissuader toute tentative de l’impliquer à cette affaire de coup d’État.

 

Louis Philippe Houndégnon a clamé son innocence et a insisté qu’il ne saurait jamais s’associer à une combine de déstabilisation. « Vous n’entendrez jamais mon nom associé à ces choses-là », a martelé l’ex-DGPN à la barre.

 

L’ex-patron des flics a estimé que son malheur a commencé après sa prise de position sur la réforme de police républicaine qui, selon lui, n’est pas un succès. Il a également dénoncé la loi sur la mise à la retraite d’office.

 

L’ancien haut fonctionnaire de la police pense également que son tort est d’avoir fait comprendre que « la stratégie de lutte contre le terrorisme ne respecte pas la nomenclature en la matière ».

 

« Je ne connais rien dans le numérique pour faire harcèlement », a-t-il signifié pour rejeter le chef d'accusation de harcèlement par voie numérique.

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