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CRIET : un homme jugé pour détournement présumé de 106 millions dans une entreprise

CRIET : un homme jugé pour détournement présumé de 106 millions dans une entreprise

La CRIET a ouvert le procès d’un homme de la quarantaine, jeudi 3 juillet 2025. Le mis en cause est accusé d’avoir détourné 106 millions de FCFA de son entreprise.

La CRIET a ouvert le procès d’un homme de la quarantaine, jeudi 3 juillet 2025. Le mis en cause est accusé d’avoir détourné 106 millions de FCFA de son entreprise.

« Abus de confiance aggravé, faux en écriture de banque, usage de faux et vol de numéraire ». Ce sont les charges retenues contre un agent d’une société commerciale au Bénin. Le mis est cause est accusé d’avoir détourné 106 millions de son entreprise.

 

Selon l’accusation présentée à l’ouverture de son procès, jeudi 3 juillet 2025, le prévenu, chargé de verser chaque jour les recettes de sa société à la banque aurait choisi de garder certaines sommes par devers lui. Il aurait fait un usage personnel de ces fonds. D’après les éléments de la Cour, le quantum des préjudices est évalué à plus de 106 millions de FCFA.

 

Convoqué à la barre, le prévenu a reconnu partiellement les faits qui lui sont reprochés. Il a avoué avoir utilisé une partie des fonds à des fins personnelles. L'homme a expliqué ne pas avoir eu le temps de faire les dépôts quotidiennement comme cela devrait être. Il a reconnu avoir détourné 20 millions avec lesquels il a acheté une maison. Devant le juge, le mis en cause a indiqué avoir vendu ladite maison pour rembourser les fonds.

 

Des bordereaux de versement falsifiés

 

L’agent a rejeté les 106 millions qui lui sont imputés. Dans la suite de l’inculpation, la Cour lui a opposé d’autres détails du dossier évoqués par la partie civile. Selon la Cour, les investigations ont permis de constater que 92 bordereaux de versement ont été enregistrés dans la période. Et sur les 92, 75 bordereaux ont été falsifiés. Le prévenu a rejeté ses nouvelles accusations. Il a expliqué avoir fait la plupart des versements mais qu’il n’était pas le seul à le faire.

 

L’avocat de la défense a fait la demande des bordereaux à la partie civile pour permettre à son client de bien se défendre. A la suite de cette demande, le conseil a sollicité la mise en liberté provisoire de son client. L’avocat a fait comprendre que le prévenu est en détention depuis 2018. Et de ce fait, il aurait épuisé le délai de détention provisoire prescrit par le Code pénale en son article 147 pour les infractions délictuelles.

 

Mais le ministère public n’est pas du même avis que l’avocat. Le substitut du procureur, dans ses réquisitions, a fait savoir que la disposition évoquée ne donne pas la même lecture quand il s’agit de prendre infraction par infraction. Le magistrat a exprimé son désaccord pour la demande de mise en liberté provisoire. Il dit ne pas pouvoir prendre ce risque et a demandé à la Cour de la rejeter.

 

Après les quelques minutes de débats, la Cour a renvoyé le dossier au 17 juillet 2025. Pour cette prochaine audience, la Cour a convoqué la plaignante absente à l’ouverture du procès jeudi 3 juillet 2025.

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