L'article Débordo Leekunfa
Le chanteur du coupé-décalé Debordo Leekunfa, à l’état civil Patrick Tanguy Séry Digbeu, n’est plus libre de ses mouvements. Du moins pour le moment. Ce qui circulait sur les réseaux sociaux comme une rumeur a été confirmé, ce jeudi 13 novembre 2025, par Police Secours, la plateforme d’alerte de la police ivoirienne sur les réseaux sociaux.
L’interprète du tube “Djeneba” est poursuivi pour diffamation supposée et accusation de non-respect de contrat, à la suite des plaintes déposées par son collègue Kerozen et le promoteur Nama Bouaké.
Selon plusieurs sources locales, trois plaintes ont été déposées contre Débordo par Nama Bouaké et Kerozen.
Une plainte a été déposée à la police économique par Nama Bouaké pour non-respect de contrat. Cela, relativement au concert organisé par Nama Bouaké au Casino de Paris le 4 juillet 2025 et pour lequel l’artiste invité Debordo lui aurait posé un lapin. Ce qui fâche le promoteur culturel, c’est que l’artiste aurait reçu à l’avance les sous pour sa prestation.
Dans un communiqué, la maison de production apprend que Débordo avait déjà été interpellé à son arrivée de Paris à l’aéroport d’Abidjan dans la soirée du jeudi 6 novembre pour les faits qui lui sont reprochés. «Une convocation a été émise pour une confrontation le mercredi 12 novembre à la PLCC», renseigne-t-elle.
En ce qui concerne la plainte de Kerozen, elle est consécutive à des propos jugés diffamatoires qu’aurait tenus Debordo. Dans l’une de ses vidéos relayées sur les réseaux sociaux, l’artiste surnommé le «Mimi» affirmait que Kerozen détiendrait des armes à son domicile.
Lors de son passage sur Life TV mercredi 12 novembre 2025, Débordo a essayé d’atténuer la situation. «Les gens ont sorti mes propos sur Kerozen de leur contexte. Quand j’ai dit “Kerozen a des armes”, effectivement, nous avons tous des armes. Moi, par exemple, mon arme, c’est la chanson, la musique. Kerozen, lui, a des armes de destruction massive musicales», avait argué Débordo sur l’émission. Mais cela n’a pas empêché Kerozen d’aller au bout de sa plainte.
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