La Cour suprême du Bénin a un nouveau président. Il s'agit de Victor Dassi Adossou. Né le 31 décembre 1959 dans la Commune de Dogbo, le nouveau président de la Cour suprême du Bénin est un magistrat hors hiérarchie depuis décembre 1999.

Très peu connu du grand public, Victor Dassi Adossou n'est pas un inconnu des juges et des hommes en fonction à la plus haute juridiction administrative du Bénin. Le nouveau président de la Cour suprême travaille dans cette juridiction administrative depuis près de 25 ans.

Les postes à la queue leu leu

Victor Dassi Adossou a fait son entrée à la Cour suprême en 1996 après avoir été mis à la disposition du président de cette juridiction par un décret présidentiel. Depuis lors, il n’en est plus ressorti.

Au sein de l'institution judiciaire, Victor Dassi Adossou a occupé différentes fonctions. Directeur de cabinet du président de la Cour en 1996, le nouveau président a été nommé conseiller de la Chambre administrative en 2002. En 2006, Victor Dassi Adossou devient secrétaire général de la Cour.

Président de section en 2015, il sera nommé à la tête de la chambre administrative en 2017. Cumulativement avec ses fonctions de président de la chambre administrative de la Cour suprême, Victor Dassi Adossou est procureur général près la Haute cour de justice.

Un parcours dans les tribunaux

Diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA) aujourd’hui Ecole nationale de l’administration et de la magistrature (ENAM) en 1986, option magistrature, Victor Dassi Adossou  fait un parcours dans les tribunaux.

Après ses premiers pas dans l’administration publique béninoise à la direction des affaires financières et administratives du ministère de la justice en mars 1983, il est nommé juge d’instruction du 2^e cabinet du tribunal de première instance d’Abomey en février 1988. Il occupe par la suite les fonctions de procureur de la République près le tribunal de la même ville. Victor Dassi Adossou a également officié en qualité de juge d'instruction au tribunal populaire de district de Natitingou.