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Santé sexuelle et reproductive au Bénin: ABMS, Care et ABPF exposent leurs activités aux partenaires

Santé sexuelle et reproductive au Bénin: ABMS, Care et ABPF exposent leurs activités aux partenaires

Une délégation du Royaume des Pays-Bas a effectué une visite, mercredi 8 février 2023 à Cotonou, pour s’imprégner des offres des centres jeunes dans le cadre de la promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive au Bénin.

Une délégation du Royaume des Pays-Bas a effectué une visite, mercredi 8 février 2023 à Cotonou, pour s’imprégner des offres des centres jeunes dans le cadre de la promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive au Bénin.

Exposition et explication sur les offres de services des centres des jeunes Exposition 

ABMS, Care-Bénin et ABPF présentent leurs activités financées par l’Ambassade des Pays-Bas au Bénin dans le cadre de la promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive au Bénin,

Une délégation du Royaume des Pays-Bas a effectué une visite, mercredi 8 février 2023 dans le Centre de promotion sociale d’Akpakpa à Cotonou pour s’imprégner des offres de services de ces centres à la jeunes,

Il s’agit spécifiquement pour les partenaires de constater les résultats de leurs investissements pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive, A l’occasion 3 stands des associations de jeunes ont été installés. Devant chacun d’eux, la délégation a eu droit à des démonstrations de ce qui se fait pour l’accompagnement des adolescents et des jeunes en santé sexuelle et reproductive et biens d’autres.

Karen Burbach a exprimé sa satisfaction de l’engagement des structures d’accompagnement de la jeunesse et surtout de l’implication des jeunes, les cibles.

« Nous sommes en train de vouloir approfondir la coopération régionale avec les ambassades. C’est aussi une occasion d’inspirer de ce qui se fait ici au Bénin et de faire le point à La Haie de vous améliorer le projet », a indiqué Karen Burbach, cheffe de la délégation hollandaise.

Après cette étape, un panel a été organisé pour des échanges entre partenaires, responsables de la plateforme des religions du Bénin et les jeunes des centres sur la santé sexuelle et reproductive. Les jeunes panélistes ont été unanimes sur l’utilité de l’animation des centres qui contribuent à limiter les grossesses non désirées chez les jeunes et la vulgarisation des méthodes de planification familiale.

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Nonobstant, pour Daagbo Hounon, président de la Plateforme nationale des leaders religieux du Bénin, il reste encore à faire pour réussir le combat de l’éducation des jeunes. Daagbo Hounon a plaidé pour que les services de la santé soient davantage proches des populations, notamment des jeunes.

Selon lui, l’éducation des jeunes est d’une importance capitale pour une nation. « La bonne animation d’un pays réside dans la vitalité de sa jeunesse, raison pour laquelle, la plateforme implique les jeunes dans toutes ses activités », a-t-il laissé entendre. Il a fait savoir que l’implication des leaders religieux dans les activités de la santé, de la sécurité et du développement de la population constitue un devoir.

Le Bénin fait école

La mise en œuvre du projet de promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive au Bénin a connu une avancée saluée par les représentants du Mali, Burkina Faso et du Niger. Pour Mariam Namogo, représentante de l’ambassade des Pays-Bas près du Mali, le Bénin a un pas en avant sur son pays dans la promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive.

Selon elle, cette différence entre les deux pays se trouve dans l’engagement de la volonté politique, « Il y a certes la volonté politique au Mali mais il manque l’engagement », a-t-elle souligné.

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Le représentant nigérien Assan Lawali justifie cette volonté politique du Bénin par la présence de trois gynécologues dans le gouvernement de Patrice Talon. Il a estimé qu’au Niger, il faudra non seulement la volonté politique mais également le courage pour s’attaquer à la question de la santé sexuelle et reproductive des jeunes, Assan Lawali a évoqué une « résistance ».

Le Burkina Faso veut s’inspirer de l’expérience du Bénin, du Niger et du Mali pour réussir son programme. « Notre ambassade est jeune de 4 ans. Ce que nous avons au Burkina Faso sera l’assemblage des expériences des trois frères », a signifié Lydia Tapsoba, la représentante du Faso.

Elle se dit davantage sidérée de voir que le programme est conçu au Bénin « par les jeunes, pour les jeunes et animé par les jeunes », Une expérience qui fera école au pays des hommes intègres.