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Faux amour : une femme de ménage condamnée pour avoir escroqué son vieux patron

Faux amour : une femme de ménage condamnée pour avoir escroqué son vieux patron

Employée comme aide-ménagère d’un vieil homme tombé amoureux d’elle, une femme de 50 ans a réussi à soutirer plus de 21 000 euros à son patron. Poursuivie en justice, elle a été condamnée et a perdu son job.

Employée comme aide-ménagère d’un vieil homme tombé amoureux d’elle, une femme de 50 ans a réussi à soutirer plus de 21 000 euros à son patron. Poursuivie en justice, elle a été condamnée et a perdu son job.

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En France, dans le Jura, une aide-ménagère a été condamnée pour avoir perçu à plusieurs reprises, des sommes chez le vieil homme amoureux au service de qui elle est.  Engagée par l’aide à domicile en milieu rural (ADM), la femme de ménage a été déployée au domicile d’un septuagénaire en décembre 2017. La nouvelle employée de maison aura trouvé une vache à lait à traire avec le vieil homme qui est rapidement tombé amoureux d’elle.

Traduite en justice la justice et condamnée pour " abus frauduleux" à Lons-Le-Saunier, rapporte le médias français Le Progrès, l’aide-ménagère a reconnu avoir reçu des enveloppes du septuagénaire qui croyait qu’elle était amoureuse de lui autant qu’il l’était.

 Pour commencer, elle a gagné la sympathie et la compassion du valétudinaire en lui racontant sa vie et ses problèmes conjugaux. « Je lui ai dit que j’étais en instance de divorce, que j’avais des problèmes d’argent. Il m’a proposé de m’aider, je n’ai pas dit non », confesse-t-elle. Pour ce qui est de la réciprocité du sentiment que le vieil nourrissait pour elle, l’aide-ménagère assure avoir été claire.  « Vu son âge et sa situation médicale, je lui ai dit qu’il ne pourrait rien y avoir de plus entre nous que de l’amitié ».

N’empêche, le vieillard n’a pas cessé d’avoir du béguin pour elle. Et justement, avoue Martine, la femme de 50 ans, « j'ai profité qu'il soit amoureux mais je n'avais pas besoin de lui demander l'argent, il me le donnait de lui-même ». En l’espace de deux visites, elle lui prend 300 euros en espèces dans une enveloppe. Ensuite, le septuagénaire souscrit un prêt de 15 000 euros qu'il verse à Martine jusqu’au dernier centime. Ce n’est pas tout. Une autre enveloppe de 5800 euros pris sur le compte de la sœur du vieil homme va s’ajouter.

Condamnée à 6 mois de prison avec sursis et renvoyée par l’ADM, l'aide-ménagère remboursera 21 170 euros au vieil homme et 5400 euros à sa sœur.