Laurent Gbagbo est libre de toutes accusations. Après avoir été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre, l’ancien président ivoirien a été gracié par son successeur dans l'affaire de braquage de l'agence nationale de BCEAO. « J’ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à monsieur Laurent Gbagbo, ancien Président de la République. J’ai également demandé qu’il soit procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de rente viagère », a déclaré le président ivoirien dans son discours à la veille de la fête de l’indépendance.

Selon Alassane Ouattara, cette décision entre dans le cadre de renforcer la cohésion sociale. Laurent Gbagbo avait été condamné en 2018 à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende dans l’affaire du « braquage » de l’Agence nationale de la BCEAO pendant la crise post-électorale ivoirienne.

Dans le cadre de la réconciliation après des années de crise, le chef de l’Etat ivoirien a également accordé la libération conditionnelle à plusieurs détenus politiques. Le Contre-Amiral Vagba Faussignaux, condamné pour des infractions liées à la crise post-électorale de 2010 a retrouvé sa liberté. Il en est également de même pour le commandant Jean Noël Abéhi.

Le président ivoirien a invité ses compatriotes à se réapproprier les valeurs fondamentales de la Nation ivoirienne telle que « l’union, la discipline et le travail, afin de bâtir, ensemble, une Côte d’Ivoire meilleure, une Côte d’Ivoire solidaire ».

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