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Bénin : ce qu’il faut savoir sur le vote contre la révision de la constitution par le parlement

Bénin : ce qu’il faut savoir sur le vote contre la révision de la constitution par le parlement

Au Bénin, la proposition de loi portant révision de la constitution introduite par le député Assan Séibou a été rejetée vendredi 1er mars 2024. Trente-cinq députés ont voté contre sa prise en compte par le parlement.

Au Bénin, la proposition de loi portant révision de la constitution introduite par le député Assan Séibou a été rejetée vendredi 1er mars 2024. Trente-cinq députés ont voté contre sa prise en compte par le parlement.

C’est désormais un secret de polichinelle. La proposition de loi portant révision de la constitution du Bénin a été rejetée par l’Assemblée nationale. Lors de la séance plénière tenue vendredi 1er mars 2024, les élus parlementaires ont dit non à la prise en compte de la proposition de loi portant révision de la constitution par 71 voix pour, 35 contre et 02 abstentions.

 

Tous les vingt-huit députés membres du groupe parlementaire Les Démocrates ont voté, soit directement, soit par procuration, contre la prise en compte de la proposition de loi. Outre ces élus membres du principal parti d’opposition au régime du président Patrice Talon, sept députés de la mouvance ont également dit non à la prise en compte de la proposition de loi.

 

Il s’agit notamment des députés Edmonde Fonton, Lazare Sèhouéto, Malick Gomina Séibou, Idrissou Gounou Bio Sina Ouningui, Justin Agbodjèté, Lambert Agongbonon et Eustache Akpovi.

 

La proposition de révision de la constitution a été introduite par le député Assan Séibou. Sa proposition de loi fait suite à la décision de la Cour constitutionnelle qui ordonne à l’Assemblée nationale la correction d’un problème de rupture d’égalité entre les parrains lors de la présidentielle 2026. En l’état actuel des textes, des maires actuellement en poste et des maires qui seront élus lors des élections couplées législatives et communales seront parrains. La Cour a donc demandé aux députés de corriger ce problème.

 

La proposition du député Assan Séibou suggérait une inversion de l’ordre des élections pour corriger le problème constaté par la haute juridiction en matière constitutionnelle. Ceci, en organisant la présidentielle avant les élections couplées législatives et communales.

 

Mais de nombreux acteurs politiques de la mouvance comme de l’opposition pensent qu’il n’est pas nécessaire de toucher la constitution pour faire en sorte que ce soient soit les élus actuels ou les élus de 2026 qui parrainent les duos de candidats aux postes de président de la République et de vice-président de la République.

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