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Rejet de la révision de la constitution : l’UPR prend une résolution pour le peuple

Rejet de la révision de la constitution : l’UPR prend une résolution pour le peuple

Au lendemain du rejet de la révision de la constitution, le parti de la mouvance présidentielle, l’Union progressiste le Renouveau, a annoncé, samedi 2 mars 2024, prendre une résolution pour le peuple béninois.

Au lendemain du rejet de la révision de la constitution, le parti de la mouvance présidentielle, l’Union progressiste le Renouveau, a annoncé, samedi 2 mars 2024, prendre une résolution pour le peuple béninois.

Joseph Djogbenou, leader de l'UPR

Joseph Djogbenou, leader de l'UPR

Grosse annonce de l’Union progressiste le Renouveau. Tard dans la nuit du vendredi 1er mars 2024, les députés de la 9e législature ont rejeté la proposition de loi portant révision de la constitution en République du Bénin. Le texte initié par Assan Séibou, un député de la mouvance présidentielle a été rejeté par 71 voix Pour, 35 Contre et deux abstentions. 

 

 

Dans un communiqué en date du samedi 2 mars 2024, l’Union progressiste le Renouveau dit prendre acte du rejet et fait une annonce. ‘’En ces circonstances où sur une proposition de modification technique de la Constitution, il y a davantage d'approbation que de rejet, la ligne choisie par le peuple sera renforcée, protégée et sauvegardée. Le système partisan ne sera pas désossé et vidé de son contenu’’, a écrit Gérard Gbénonchi, secrétaire général du parti. 

 

 

La formation politique proche du président Patrice Talon affirme qu’elle ‘’prendra toutes ses responsabilités afin que triomphe la politique vertueuse de la protection durable de l'ensemble de la population sur les intérêts immédiats de groupes et de classes’’.

 

 

Au Parlement, la proposition de loi a été rejetée par l’ensemble des 28 députés de l’opposition  et 7 de la mouvance alors qu’il faudrait 82 voix sur les 109 disponibles. Ce rejet du texte est tout sauf une surprise pour l’UPR.

 

‘’Chacun savait que le résultat de l'examen à l'Assemblée nationale ne pouvait être différent de celui consacré par le blocage de la minorité circonstanciellement élargie puisque, dès le départ, le parti Les Démocrates a rejeté, a priori, toute discussion en vue d'obtenir un consensus politique sur une proposition dont le seul but est d'améliorer notre système électoral et le rendre plus cohérent avec le régime politique’’, accuse la formation politique. 

 

 

En guise de justification de leur vote, des députés du parti Les Démocrates notamment Alassane Karim Sabi et Midofi Antonin Hounga disent avoir voté contre pour soutenir le chef de l’État qui s'était publiquement opposé à toute révision de la constitution avant 2026.

 

4 commentaires

4 commentaires

Elysé
il y a 1 an
@Leprince, Rien ne tourne en la défaveur du gouvernement. Au contraire ça l'arrange. Il faut bien lire la Constitution pour voir si cela désavantage ou pas le régime en place. On est juste tombé dans un piège où on dira que ce sont les élus mêmes voire les citoyens, qui ont accepté l'actuelle constitution décriée jusqu'à présent. Si nous refusons les corrections, c'est que nous l'avons acceptée. Du coup, l'ancienne constitution de 1990 est à jamais enterrée.
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Serge SENOU
il y a 1 an
@Leprince, Il clignote à gauche alors qu'il va à droite
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MIDEKON
il y a 1 an
Les béninois sont attachés à leur constitution !
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