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Conditions pour devenir enseignant du supérieur au Bénin : les précisions du porte-parole du gouvernement

Conditions pour devenir enseignant du supérieur au Bénin : les précisions du porte-parole du gouvernement

Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji a apporté, dimanche 26 février 2023, des clarifications sur les propos du président Patrice Talon au sujet des conditions pour devenir enseignant au supérieur.

Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji a apporté, dimanche 26 février 2023, des clarifications sur les propos du président Patrice Talon au sujet des conditions pour devenir enseignant au supérieur.

enseignement-superieur-benin-wilfried-houngbedjiPorte-parole du gouvernement du Bénin

Les explications de Wilfried Houngbédji sur les conditions pour devenir enseignant du supérieur au Bénin. Lors de l’installation de la Délégation générale au contrôle et à l’éthique dans l’enseignement supérieur, le président Patrice Talon a déclaré que « désormais au Bénin, les grades du CAMES ne donneront plus automatiquement droit aux fonctions d’enseignant dans le supérieur public ». Et d’ajouter : « une qualification complémentaire sera requise ».

Invité sur une émission spéciale des télévisions Eden TV et ORTB, Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement est revenu, dimanche 26 février 2023, sur ces propos du chef de l’Etat. « Il ne s’agit pas que demain le gouvernement organise un nouveau concours d’agrégation pour quelqu’un qui aurait eu son agrégation au CAMES ou bien demande à quelqu’un de reprendre une thèse de doctorat alors qu’il aurait fait déjà sa thèse de doctorat. Non », a-t-il d’abord précisé. 

D’après les explications de Wilfried Houngbédji, l’évaluation supplémentaire dont parle Patrice Talon, « c’est les processus classiques qui ont déjà un peu cours, mais qu’il faut densifier. A savoir qu’aujourd’hui dans nos universités publiques, les recteurs donnent des lettres de mission à nos enseignants ».

« Demain on peut évaluer sur des bases concrètes : est-ce que cet enseignant remplit normalement ses fonctions d’enseignant, est-ce que nous, telle université, avons intérêt à le garder dans nos effectifs. Si oui, pas de soucis. Si non, il y a peut-être des gens qui sont plus disponibles, qui font bien », a-t-il détaillé.

Le porte-parole du gouvernement apprend que la Délégation générale au contrôle et à l’éthique va désormais s’occuper des cas d’inconduite ou de méconduite de la part des enseignants, qui étaient du ressort des commissions administratives paritaires des universités publiques.